mardi 16 janvier 2007

Tata tataa taa taa taa taaaa tata...

En ce temps morose où l'on ne peut plus faire un pas sans tomber sur les messages nauséabonds déversés par notre bienveillante presse concernant nos très honnêtes personnalités politiques, apparait peu à peu un problème qui, reconnaissons le, ne devrai pas avoir lieu d'être, mais qui est pourtant la banalité même : Quel pourri choisir ?
Il n’aura échappé à personne que croire la première parole d’un homme politique relève de la naïveté la plus primaire. Ceci dit, qu’on le veuille ou non, il faudra bien élire un de ces charmants personnages à la tête de notre glorieux état. J’écarte d’emblé la possibilité du vote blanc, puisque celui ci n’est -hélas trois fois hélas- n’est pas officiellement reconnues comme une forme de vote. Reste donc, si l’on écoute la presse à choisir entre Ségolène et Sarkozy… Oh joie. Bien entendu, il est possible de voter pour d’autres candidats, come Le Pen, les verts, les cocos, ou autres… Mais quel intérêt puisqu’ils n’ont aucune chance ? Ne sommes nous pas aux Etats-Unis, ou deux candidats se partagent, en théorie, les voies des électeurs…

Mais alors que faire ? Se plier aux habitudes, et choisir entre les deux pourris qu’on nous présente, ou élire un autre pourri, en espérant qu’ils soit juste un peu moins pourris que les autres ? N’est-ce pas là encore de la naïveté ? Car enfin, quel que soit notre vote, entendons nous bien, c’est dans tous les cas un homme politique qui sera élu… Voter Sarko ? Pitié non ! Voter Ségo ? Hum… je préférerai m’abstenir ! Voter les verts ? Un parti incapable de tenir une ligne de conduite cohérente ne peut pas diriger un pays ! Voter Bayrou ? … Tiens ? C’est qui lui… et il dit quoi ?
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