vendredi 30 novembre 2007

Seirei no Moribito

Dans cet anime de 26 épisodes dont on pourrait traduire le titre par « Gardien de l’esprit sacré », on suit les aventures de Balsa et Chagum. Balsa est une lancière devenue garde du corps pour expier la mort de huit personnes dont elle s’estime responsable. C’est ainsi qu’elle est amenée à sauver sa huitième âme dans la personne de Chagum, jeune prince de Yogo, poursuivi parce qu’il est possédé, ce qui jette le déshonneur sur la famille royale.

Yogo

Les personnages évoluent dans un univers low fantasy mythique très japonais, avec ses esprits, ses rizières, ses temples et ses forêts. L’anime se passe dans une région de ce monde, mais on a la conscience d’un univers bien plus étendu, tant géographiquement que spirituellement, puisqu'il y a un monde des esprits (Nayug) qui vit parallèlement au monde des vivants (Sagu). Un univers bien construit et convainquant remarquablement bien servi par une animation de bonne qualité, les paysages sont grandioses, les graphismes irréprochables, mais aussi par une bande son magnifique signée par Kenji Kawai, rien de moins. Au delà de la réalisation, le scénario est tout à fait agréable, avec quelques rebondissements, un rythme très calme, quelques scènes d'action assez impressionantes, mais il n’y a pas d’éléments inutiles, les épisodes suivent la progression d’une histoire souvent très poétique.

D'ailleurs, l’anime ne verse pas dans le cliché, ainsi l’héroïne n’est pas une adolescentes de 15 ans surdouée des arts martiaux dont l’intérêt serait plus axé sur sa poitrine que sa psychologie, pas de coupe de cheveux qui défient la gravité non plus, ou de dégaine de héros sombre et torturé. Exit également les combats surpuissants, la plupart des évènements sont réaliste au sens ou il n’est pas improbable qu’un individu raisonnablement entrainé puisse les exécuter sans violer les lois les plus élémentaires de la physique. Très peu de magie, les interventions de cet ordre sont discrètes, mais parfaitement exploité dans le sens mystique qui leur est donné. Pas de manichéisme non plus, il n’y a pas d’un coté les meuchants et de l’autre coté les gentils, le contexte politique (La rigidité du modèle impérial ultra formaliste) et culturel (les deux peuples Yakue et Yogoites coexistant dans la région de Yogo) suffit amplement. Bref, moins d’action brute, plus de subtilité et de finesse, ce qui donne au final un anime très agréable à regarder posément.


BalzaKAOKAO KOIKOI
Koshi no itasa ni kono ta no hirosa
Hana saki tsuki no hi no nagasa
Tanbo tagayase kuwairero
Ina momi make ya nae moe ya se
NAAJI koikoi
Kurokumo ni natte kita no yama kara tonde koi


KAOKAO KOIKOI
Kobore ine demo sore urete oke
Aki nya go koku no kome ga naru
Tanbo uruose mizu wo hike
Nae wo uero ya ta wo somero
NAAJI kuekue
Kawazu wo kueba korokoro koete genki ni toberu


KAOKAO KOIKOI
Taoyame shuu ga KETSU wa mikureba
Masura omakeji to maekagami
Tanbo mihare ya nae fumu na
Dote wo norikoe kusa mushire
NAAJI yukeyuke
Tama sara kuwae tsume no kanata ni maiagare


KAOKAO KOIKOI
Asu wa hiyori ka fubuki ga ame ka
Miyare ao kiri usugumori
Tanbo karasu na mizu wo yobe
Ine wo sodatero koe irero
NAAJI tobetobe
Umi made tobeba amefuri inaho wa sukusuku sodatsu

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mercredi 28 novembre 2007

DADVSI 2, le retour !

eMule en prisonCes derniers temps, on entend un peu parler d’un problème qui me tient à cœur, à savoir Le rapport Olivennes contre le piratage. Qu’est ce donc ? Tout simplement un énième projet visant à limiter les possibilités de piratage, chose stupide puisque le piratage a toujours une grande longueur d’avance sur le filtrage, c’est comme pour le dopage, et d'autre part de redynamiser l’offre (offre égale payer) légale, tout en évitant le plus possible les deux seuls choses importantes en la matière, a savoir les DRM (ces bidules qui font que vous pouvez pas lire les trucs que vous avez achetés comme vous l’entendez) et naturellement le prix, puisqu’aucune baisse n’est a prévoir ni pour les DVD, ni pour les CD, ni pour quoi que se soit d’autre.

Concrètement, le pirate reçoit un joli mail, puis un autre associé à une lettre recommandée l’enjoignant à cesser ses abominables activités, sous peine de se voir sucrer sa connexion internet pour un temps encore à définir. Mon avis sur la question, c’est que suite à la réponse très négative des juges de France qui ne souhaitent pas voir leurs tribunaux – d’ailleurs en diminution grâce à notre gouvernement – pollués par des affaires de piratages, les autorités décident de passer par un système répressif ne passant pas par le système judiciaire. Dit comme ça, je trouve que cette « répression douce » semble nettement moins douce qu’il n’y parait non ?

Bref, sans surprise, ce sont les majors qui dictent les lois, ces même majors qui ont perdu la guerre du MP3 parce que pareils aux dinosaures, ils n’ont pas su s’adapter.
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mardi 27 novembre 2007

Le grand bleu

Mon petit frère m’ayant gentiment fait un nouveau papier peint, je vous fais part de mon changement de thème nonobstant le fait que vous n’en n’ayez probablement pas grand chose à tartiner.

Blue Wallpaper

Voilà, c’est joli hein ? Et avec ça, j’utilise le thème XP Amp avec le modèle "Modern" qui est son skin de base il me semble. Notez au passage que si vous n'avez pas XP ainsi qu'un logiciel permetant de casser le vérou posé par Micro$oft sur les thèmes, XP Amp tout seul vous servira pas à grand chose. Pour plus d'info sur la customization d'XP, ya un petit article sur le Site du Zéro (décidément, mon post d'aujourd'hui risque de beaucoup plaire à Lifaen : son Wallpaper, suivi juste après de son site favori... bref...)

C’était trrès interrressant.
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lundi 26 novembre 2007

Contre « l'Art de la Juxtaposition Inepte. »

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un fléau qui sévit depuis un certain temps, faisant des victimes dans tous les domaines artistiques, et qui ne semble pas devoir faiblir le moins du monde. Faute de mieux, je nommerai cette faute de gout l’Art de la Juxtaposition Inepte (avec les majuscule s’il vous plaît.)

De quoi s’agit-il ? Oh, vous en avez tous déjà vu des exemples, ce n’est pas cela qui manque. Il s’agit d’un procédé consistant à juxtaposer sciemment, comme son nom l’indique, plusieurs œuvres ou ouvrages totalement différents par l’époque, le style, le genre ou/et l’origine, non pas de manière à les mettre en valeur l’une par rapport à l’autre dans un rapport mutuellement gratifiant, mais par collage, car il ne s’agit pas de fusion, de mise en regard ou de création, mais bien d’une juxtaposition barbare.

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Château de Lichtenberg

Mais des exemples valent mieux qu’un long discours. Premier exemple, ce chef d’œuvre de la restauration dans le plus pur style de l’Art de la Juxtaposition Inepte : le château de Lichtenberg. Qu’est-ce donc ? Et bien pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un château moyenâgeux bien sympathique, qui après avoir flambé s’est retrouvé, comme souvent les châteaux, en ruine. C’est là qu’entre en œuvre ce que l’on appelle « l’ambitieux projet de restauration et de mise en valeur culturelle » mais qui n’est en réalité qu’un pur et simple massacre architectural de ce pauvre castel. La preuve en image : regardez-moi cette excroissance bubonneuse qui est accrochée comme une pustule au flanc de l’édifice, et dites moi si cette adjonction hideuse apporte quoi que se soit de beau ou d’intéressant au château ? Est-ce que cette chose flatte l’architecture moderne par ses formes novatrices ? Et bien non. Plutôt que de se mettre en valeur l’un l’autre, les deux styles ainsi juxtaposés s’annulent et donnent un résultat que l’on peut au mieux qualifié de laid ou de raté.

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Gare de Strasbourg

Un autre exemple plus récent serait la gare de Strasbourg… C’est beaucoup moins laid que le cas du Lichtenberg, j’en conviens. Pourtant, une fois encore, il s’agit de juxtaposition. On aime ou on n’aime pas, mais le résultat est que l’on a simplement mis la gare sous une cloche de verre. Ce serait une nouvelle construction, je n’aurait rien à redire. Mais là, il y a juste une grande coupole qui masque l’édifice pourtant sympatique qui se trouve à l’intérieur. C’est un peu dommage.

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Reichstag

Ce ne sont que de simples exemples, mais ils sont très représentatifs... Le contre exemple parfait témoignant d’une alliance de deux styles différents qui se complètent dans une fusion majestueuse, c’est le Reichstag, le Lichtenberg n’étant pas le seul monument historique à avoir flambé, et nécessitant une restauration. Je sais que je prends un cas un peu extrême, puisqu’il s’agit tout de même du siège du parlement allemand, et pas d’un petit château de province. Ni d’une gare SNCF. Ceci dit, l’association est manifestement réussie : la coupole et les parois résolument « verre et métal » de facture moderne mettent en valeur le reste de l’édifice, autant que la majesté du palais projette son éclat sur la coupole. Ce n’est pas de la juxtaposition. Les juxtapositionistes devraient aller faire un stage à Berlin, ils y apprendraient qu’ils sont des imbéciles.

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Mais l’architecture est loin d’être l’unique cible des juxtapositionistes. Le théâtre aussi. Vous êtes allé au théâtre récemment ? Voir des pièces « contemporaines » ? Ah, sans doute suis-je un réac, et la postérité donnera raison à ces créateurs de pièces que je juge, moi, inepte, et jugerons les gens comme moi comme étant ceux qui n’ont rien compris à l’art de leur temps. Peut-être auront-ils raison, je n’en sais rien. Toujours est-il que mon ouverture d’esprit n’est pas assez grande pour supporter des pièces comme Phèdre 'de mémoire' par exemple, mettant en scène deux femmes qui parlent, et qui de temps en temps, déclament quelques vers du magistral Phèdre de Racine. Hérésie. J’ai une grande admiration pour les pièces de Racine, et tout particulièrement pour son Phèdre, aussi suis-je peut-être un peu vif par rapport à cette pièce en particulier. Mais franchement, non, je ne peux pas. Laissez Racine tranquille, et écrivez vos propres pièces. Non à la juxtaposition !

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Encore un autre domaine touché, celui de la musique. Je ne parlerai pas des technophiles, ni des sampleurs, car contre toute attentes, leurs productions sont parfois intéressantes étant donné qu’ils cherchent justement à se mettre en valeur à l’aide de musiques piochées à droite et à gauche, même s’ils comptent tout de même beaucoup de juxtapositionistes dans leurs rang. Non. Je parlerai d’un cas particulier que j’exècre. Mozart l’Egyptien de Hughes de Courson. Ce type, je le hais pour avoir fait ça. Le principe louable de cette œuvre, c’est de mettre en regard, ou plutôt en écoute, la musique de Mozart et la musique Egyptienne. Malheureusement, le compositeur coupe court à ce qu’il nome un « dialogue entre deux cultures et deux musiques » car à l’évidence, il ne va pas assez loin. N’importe qui, avec iTunes peut parvenir au même résultat que lui, en faisant une playlist alternant les deux genres, et en activant l’option « lecture en fondu ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : les pièces des deux genres sont tronquées, le passage d’un morceau tronqué à un autre se fait par un léger fondu, mais la plupart du temps, les morceaux restent parfaitement distincts. Pas de dialogue, pas de création, pas d’association, juste deux œuvres qui entrent sans finesse en collision, gâchant autant la musique de Mozart que la musique Egyptienne.

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dimanche 25 novembre 2007

Fabula

Un fermier trouve son cheval malade.
Il fait venir le vétérinaire.
Ce dernier lui dit que le cheval est infecté par un virus et qu' il va prescrire un remède.
Si le remède n'a pas agi dans les trois jours, il faudra abattre le cheval pour éviter d'infecter les autres animaux.
Le cochon de la ferme, qui a tout entendu, va trouver le cheval et lui dit:
« Fais un effort, lève-toi »
Mais le cheval est trop malade.
Le deuxième jour, même chose, le Cochon dit au cheval :
« Fais un effort, lève-toi »
Mais le cheval est encore trop malade.
Le troisième jour, Le cochon dit :
« Fais un effort, lève-toi, sinon ils vont t'abattre aujourd'hui. »
Le remède n'a toujours pas fait d'effet, mais dans un dernier sursaut,grâce aux conseils du cochon, le cheval arrive à se lever devant le fermier et le vétérinaire.
Le fermier, tout content, dit :
« Hé bien, pour fêter l'événement, on va tuer le cochon !!! ».

Moralité : Ne te mêle jamais de ce qui ne te regarde pas
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samedi 24 novembre 2007

Les Châtiments

Je me suis regardé Les Châtiments : typiquement le genre de films que j'aime bien. Le scénario ne casse pas des briques, certes, mais à défaut d'inventer la poudre il tourne bien. C'est sans surprise que les gentils gagnent à la fin moyennant quelques pertes, bref, une production hollywoodienne lambda sur thème de fléaux bibliques et de culte impie. Quelques effets spéciaux pour saupoudrer le tout et vous obtenez un bon divertissement. On dirait par contre que la presse n'a pas apprécié... en même temps, ils ont tendance à encenser des films à base de romance auxquels j’aurai tendance, moi, a coller le même genre de commentaires « sans grande intelligence », « déjà vu milles fois », « l’action fait du sur place ». Qu'importe, je n’attendais rien de plus de ce film que ce qu’il m’a donné, je lui donne un 12,5 satisfait.


Katherine Winter a quitté l'habit de missionnaire après le meurtre, au Soudan, de son mari et de sa petite fille. Professeur d'université, elle consacre désormais tous ses efforts à démystifier les phénomènes "surnaturels" et à en fournir une explication scientifique et rationnelle. Devenue l'expert n°1 en la matière, aucun "miracle" n'a résisté jusqu'ici à sa perspicacité.
Katherine reçoit un jour la visite de Doug Blackwell, instituteur de la petite bourgade sudiste de Haven, en Louisiane. Des "fléaux bibliques" en série ont frappé cette localité dévote, qui menace d'en faire payer le prix à une jeune sauvageonne, Loren. Katherine accepte de se rendre sur place avec son fidèle associé, Ben, pour sauver la vie de la fillette.
Les phénomènes troublants s'enchaînent et, pour la première fois, Katherine est mise en échec. Aucune de ses théories ne tenant la route, elle va devoir réviser tous ses principes pour juguler les forces obscures qui menacent Haven et sa propre sécurité...
Allocine.fr
De bons effets spéciaux pour un récit routinier.
Le Monde

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vendredi 23 novembre 2007

Affable

J’ai horreur de ce mot. Je le trouve laid. En fait, je trouve que c’est l’un des mots les plus moches de la langue française. D’ailleurs, ce disgracieux mot, saviez vous ce qu’il signifie ? Ce qu’est un affable vieillard par exemple ?

Adjectif, du latin affabilis, d'un abord facile.
Aimable et courtois, accueillant.

Personnellement, j’ai toujours l’impression que ce mot désigne l’exact contraire de ce qu’il veut vraiment dire. Pas vous ?

jeudi 22 novembre 2007

Return to KOTOR II

KOTOR II Wallpaper
250px-KOTOR2Logo.jpg

Editeur : LucasArts
Développeur : Obsidian
Type : Jeu de Rôle
Année : 2005

Imaginez-vous pendant un examen écrit. Le thème général est sympa, mais le sujet en lui même ne vous inspire pas beaucoup. Qu’importe, vous avez eu un grand succès lors de votre dernier travail, et vous vous dites qu’en reproduisant la même méthode, ça devrai aller. Le temps passe, et soudain, stupeur, vous entendez la voix d’un examinateur : « Il reste dix minutes ! » Stupeur, l’examen devait se dérouler en 4 heures, et voilà que vous ne disposiez en fait que de deux heures par un caprice incompréhensible de l’organisation. Mais voilà, vous n’avez écrit ni l’accroche ni la troisième partie. Les stresse monte, vous bâclez une troisième partie en quatrième vitesse, insérez votre conclusion, et, alors que résonne dans la salle le péremptoire « c’est fini, veuillez poser vos stylos », vous achevez d’écrire une accroche à la va vite.

KOTOR II

Voilà ce qui a du se passer avec Star Wars : Knights Of The Old Republic 2 : The Sith Lords dans les studios d’Obsidian quand Lucas Art leur a arraché leur copie. Beaucoup de qualités, pour un jeu que j’ai vraiment aimé. Mais les défauts sont incontestablement très nombreux : entre un scénario qui a été coupé a la machette (Les idées d’Obsidian n’ont visiblement pas plu a Lucas Art qui ont décidé de tout couper plutôt que de laisser un chef d’œuvre sortir…), une accroche pas très accrocheuse (lente et longue, Peragus c’est assez chiant), un nombre des bugs assez conséquent, des cinématiques souvent moches et une bande son assez médiocre, le résultat n’est vraiment pas toujours convainquant. Je ne parle même pas des voix française, personnellement, j’ai fini par me débrouiller pour mettre les voix anglaises…

VisasEt pourtant, j’aime bien ce jeu, que j’ai terminé pas mal de fois malgré ses défauts… je dois être un peu geek sur les bords. Le gameplay tourne bien, il reproduit le système de KOTOR premier du nom à savoir un système de RPG tour par tour, un peu comme dans Neverwinter Nights, en ajoutant deux ou trois petites choses : l’ajout de six classes de prestige (je crois que c’est six, mais je suis plus certain) est sympa la personnalisation des sabres aussi. Mais ce qui fait surtout sa force (sans jeu de mot) à mes yeux, c’est l’ambiance qui se dégage. KOTOR se basait son action sur le personnage principal dans une quête plutôt épique, alors que KOTOR II place la Force en personnage principal dans une quête plutôt mystique. Mais le mouvement n’est qu’initié, et le développement bâclé coupe court qui ce qui aurai pu être un très grand jeu.


KreiaA noter que des équipes de fan, en décortiquant les fichiers du jeu et en examinant les articles relatif a la sortie dudit jeu travaillent sur des mods qui rétablissent une partie des contenus censurés par Lucas Art, développant ainsi de nombreux éléments passés sous silence.

L’action se déroule environ 4000 ans avant les évènements relatés dans les films. La République existe déjà depuis longtemps et a déjà du subir les enfantillages des Jedi et des Sith. Dans KOTOR 2, les deux ordres rivaux ne sont pas au meilleur de leur forme. Les Jedi ont subis de plein fouet les conséquences des Guerres Mandaloriennes - auquel le personnage que l’on incarne a participé contre l’avis du conseil Jedi- et les derniers membres survivant dudit Conseil Jedi ont décidés de se planquer, suite aux gentils massacres orchestrés par les Sith. Ces derniers ont totalement disparus de l'univers connu après leur dernière attaque contre les Jedi et attendent vraisemblablement le meilleur moment pour réapparaître et mettre fin à l'existence des Jedi. Vous incarnez l’Exilé, un ancien Jedi privé de sa connexion à la Force qui tente de récupérer ses pouvoirs, et de savoir pourquoi tout le monde lui en veut.
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lundi 19 novembre 2007

« Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête.
Celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie. »

Proverbe chinois

dimanche 18 novembre 2007

Piano dans la brume

Je n’ai guère écouté de musique ces dernières semaines, d’ou l’absence de post mélomanes sur le blog depuis fin octobre. Mais en classant mes fichiers audio, et en jetant un œil sur l’énorme tas de CDs qui trainent depuis un moment dans un vieux sac, lamentablement délaissés tant à cause d’un manque totale de toute forme de motivation que simplement par manque du meuble range CD adéquat, j’ai retrouvé par hasard quelques morceau de Satie que je me suis mis à écouter en boucle. Je vous propose donc d’écouter avec moi ces quelques morceaux. Ils sont plutôt connus, puisqu’il s’agit des Gymnopédies et des Gnossiennes. Si le nom ne vous dit rien, la musique en revanche vous semblera sans doute familière.

Piano dans la brume
Les Gymnopédies ont été créées en 1888 au nombre de trois, chiffre magique qui se retrouve dans beaucoup d'oeuvres de Satie (influencé par Péladan et la pensée de la Rose-Croix). Leur beauté est telle qu'elles ont été orchestrées par Debussy, du moins la première et la troisième. Le titre évoque bien sûr des éphèbes grecs dansant nus avec toute l'imagerie sensuelle voulue. Mais c'est sous-estimer Sparte que de penser que ces fêtes, possiblement importantes, ne soient qu'une valorisation esthétique du corps : ce serait des danses de jeunes hommes en l'honneur des guerriers morts. Et l'atmosphère qui dégage de ces morceaux musicaux est indubitablement triste et nostalgique. On a coutume de dire qu'ainsi ils représentent le coeur de la production de Satie, cette tristesse qui imprègne beaucoup de ses oeuvres.

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D'abord publiée en 1893 dans une revue musicale, la Première Gnossienne ne fut officiellement diffusée que 20 ans plus tard par l'éditeur Rouart-Lerolle. Caractéristique du style de Satie, elle nous interroge à bien des égards.
En premier lieu, son titre fit couler beaucoup d'encre. Est-ce une évocation de l'île crétoise de Cnossos, une allusion à la devise introspective de Socrate (Connais toi toi-même) ou plus simplement un mot imaginaire choisi pour ses sonorités et son rythme? Les titres chez Satie sont à rapprocher des commentaires dont il essaime certaines de ses partitions: énigmatiques, elliptiques, riches de sous-endentus, on ne sait par quel bout les prendre. Mais les originalités ne s'arrêtent pas au texte. Bien que le découpage des mesures aurait pu souffrir une triviale division à quatre temps, Satie s'est bien abstenu d'y insérer la moindre barre. La vue d'ensemble y gagne en liberté. Cette pièce courte apparaît alors comme un tout, un soliloque ininterrompu qui se termine comme il a commencé, issu du silence et se perdant dans l'infini.
Stéphane Villemin
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vendredi 16 novembre 2007

En raison d'une manifestation sur la voie...

Bien que peu enclin a consulter les infos, il faudrait être encore plus autiste que moi pour ne pas noter l’agitation qui fait que par exemple des étudiants se soient fait éjecter du squat qu’ils avaient paraît-il envisagé de faire à l’UMB, que les pompiers ont du intervenir aujourd’hui parce que les inévitables « casseurs » ont profité de l’AG pour aller déclencher un incendie, bref toutes ces joyeuses choses qui font que, en mal d’informations sur les évènements en question, je suis parti naviguer sur le net chercher les causes des sus-cités évènements qui me rappellent vaguement les incidents de l’année dernière.

Sardon


Rien à voir avec le CPE pourtant. C’est la grogne générée par la loi Pécresse, voté, apparemment pendant que tout le monde était en vacance, bossait sur son mémoire, ou d’une manière ou d’une autre regardait ailleurs.

Au programme ? Demander aux universités de se démerder pour trouver une partie plus ou moins substantielle de leurs financement chez les entreprises, comme c’est le cas du CNRS me semble t’il, dans le but en apparence admirable de mieux diriger les étudiants vers la vie active puisque les entreprises financeront bien évidemment les filières susceptibles de leur rapporter du personnel qualifié. Ce qui m’amène à me demander - comme se le sont apparemment demandé pas mal de grévistes bien avant que je ne me réveille - quelle genre d’entreprise s’amuserait, en organismes philanthropiques que nous soupçonnons trop peu, à sponsoriser par exemple l’UFR des lettres de Strasbourg, puisqu’il est bien connu que nous ne servons à rien, hormis à produire des profs (pour ceux qui réussissent) et des ratés inutiles (moi).

D’autre part, il s’agit apparemment de créer une sélection à l’entrée, dans le but de limiter l’accès aux filières poubelles, et de mieux gérer les orientations. Il me semble pourtant qu’avant de parler d’orientation dans les universités, il serai bon de s’occuper des structures existantes spécifiquement conçu pour l’orientation, et qui, a ma connaissance, s’avèrent au mieux incompétents pour ce qui est d’informer/aider/orienter les étudiants, que se soit au collège au lycée ou à l’université, de sortes que ceux qui n’ont aucun but particulier ne seront jamais aidé par ces mêmes organismes qui ont pourtant été créé pour ça, et dons les employés perçoivent vraisemblablement un salaire en contrepartie d’un service qu’ils ne prodiguent pas. Je n’ai sans doute pas tout compris au film.

Le reste est à l’avenant, et échappe comme souvent a ma compréhension limitée des choses législatives et administratives de manière générale. En gros, le gouvernement continue de nous faire des enfants dans le dos, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné qui a été élu pour ça … après tout, pourquoi reprocher a un gouvernement de droite de gouverner a droite n’est-ce pas. Ensemble tout devient possible. Vive la France.

Tant que j’y suis, et si ça vous intéresse, voilà un bref article pêché je sais plus où.

Un bâtiment de l'UMB fermé jusqu'à lundi

Le Patio, de l'université Marc Bloch, n'ouvrira pas ses portes avant lundi en raison d'un incendie. L'incendie s'est déclaré vendredi matin dans une salle alors que se tenait à proximité une assemblée générale des étudiants, a indiqué le secrétaire général de l'université. Des rideaux d'une salle de cours étaient en feu lorsque l'alerte a été donnée. Les pompiers sont intervenus et ont rapidement maîtrisé l'incendie tandis que les étudiants ont été tous évacués, a précisé M. Baraton. "Nous avons pensé que, pour ne prendre aucun risque, il était préférable de fermer l'université aux étudiants jusqu'à lundi", a-t-il expliqué. L'origine de l'incendie demeure inconnue. "Nous avons porté plainte, puisqu'il y a eu dégradation des locaux", a encore indiqué M. Baraton. Dans un communiqué, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a assuré que le "procureur de la République a été saisi de ces faits par le Président de l'université". "Il s'agissait a priori d'un incendie volontaire qui commençait à se propager au plafond" de la salle de cours, a précisé une source à la présidence de cette université qui compte 12.000 étudiants. Mme Pécresse a de son côté "condamné avec vigueur" cet "incendie intentionnel", provoqué selon elle "par des individus qui participaient au blocage". Le blocage de l'université n'a jamais été voté en assemblée générale. Une quinzaine de jeunes gens qui occupaient un amphithéâtre ont été évacués jeudi soir sur réquisition du rectorat. En revanche, au moment de l'alerte, une assemblée générale, à laquelle participaient environ 300 étudiants, se tenait dans le hall de l'université, à proximité de cette salle de cours. Jugeant l'incendie "inacceptable", Mme Pécresse a précisé qu'il faisait "suite à des actes d'intimidation à l'égard des personnels de l'université". Elle a renouvelé "son appel aux syndicats et aux étudiants à cesser les blocages qui sont sources de violence et d'affrontements". Dans l'après-midi, environ 200 étudiants ont brièvement organisé une manifestation spontanée devant le rectorat de Strasbourg dont l'accès leur était interdit par un cordon de CRS, a indiqué Julie Joho, une responsable de l'Unef. Les étudiants entendaient manifester pour exprimer leur mécontentement alors que l'Assemblée doit adopter vendredi le budget de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. AFP
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jeudi 15 novembre 2007

Le retour du jeudi

« Pas de nouvelles, bonnes nouvelles » il paraît, je sais pas si c’est vrai, mais en tout cas, ça faisait un moment que j’avais rien pondu sur ce blog. Ce n’est pas forcément que j’avais rien à dire, mais la Flemme est puissante en moi, et comme j’ai tendance à me laisser facilement basculer du coté obscur de la flemme.

Beni beni beni beni beni beni bien ! Je vais donc vous faire le suprême plaisir de quelques surprisantes, rocambolesques et néanmoins inintéressantes nouvelles. En même temps, vous en avez l’habitude.


Changement de oualpapeur

Teldrasil made in Wow le film => Gaara du désert

Et oui, grande nouvelle, j’ai remplacé le wallpaper de Teldrassil par un autre représentant Gaara, personnage que j’apprécie tout particulièrement dans Naruto. Cet anime est d’ailleurs partiellement responsable du peu de nouvelles ses derniers temps : 220 épisodes, 3 OAV, 3 Films, 33 épisodes de Naruto Shippuden, ça représente un certain nombre d’heures, même si j’ai zappé un grand nombre d’épisodes hors sujet.

Mon avis sur cette série est mitigé. Les scénarii qui le composent sont sympatoches, mais le rythme est inégal. Il y a parfois des épisodes très denses, avec beaucoup de mouvements, et donc de bons épisodes, mais a coté, on se retrouve avec des blocs de 5 épisodes ou ça n’avance plus, ou l’action semble gelée. Si on ajoute à cela de long flash back, des répétitions de l’épisode précédent, et des passages strictement inutiles, on s’aperçoit que les 220 épisodes auraient donné matière à une série plus condensé d’une cinquantaine d’épisode de grande qualité. Je ne parle même pas des HS qui sont le plus souvent dénué d’intérêt, et graphiquement assez peu convainquant.

Shippuden quand à lui reviens avec des graphismes à la hausse, mais garde les mêmes défauts que la série précédente : affrontement inutilement interminables, flash back inopportuns, répétitions, longueur. Mais bon, c’est le souci que si pose pour toutes les séries longues, on observe la même chose pour Bleach ou One Piece.


Henry Potier

J’ai relu les deux derniers tomes d’Harry Potter. Et bah je trouve la fin toujours aussi bien. Contrairement à pas mal de gens finalement, je suis tout à fait satisfait de la manière dont se clos le roman, et les seuls défauts que je lui trouve sont les quelques longueurs dans les passages camping. Bref, trois fois rien. Je me demande ce que ça va donner en film, j’ai hâte de voir ça.

Rogue


Inscription effectuée

Je suis officiellement inscrit en Master II, j’ai même reçu un joli (faut le dire vite, il était froissé, l'enveloppe à moitié déchirée...) papier me le confirmant (c’est donc à ça que servent nos enveloppes timbrées ? ça valait vraiment pas la peine, mais bon) donc voilà.


Muad’dibus Vulgaris

Suite à la mort de notre dernier rat (snif), nous avons opté cette fois ci pour gerboise crépue du haut médoc... ah non, une gerbille en fait. Pour ceux qui savent pas ce que c’est, ça ressemble à une souris, en plus gros, et avec de grandes pattes arrières. S't'une bestioles du désert y parait, du coup ça bouffe quasiment rien, ça boit quasiment pas, ça bouge tout le temps et ça grignote en permanence. C’est assez speed, ce qui fait que vous pouvez vous brosser pour avoir une photo, je n’ai pas la patience d’attendre que cette boule de poil s’arrête de bouger. Voilà voilà.

EDIT : En fait, voilà finalement une image de la bêêête, prise par mon frangin, dont la rumeur dit qu'il est aussi patient que je suis pingre...

Gerbille


Trilogies

Je me suis rererereregardé deux trilogies ces derniers jours : Matrix et Terminator. Cherchez pas de lien entre les deux, passque même si ça parle de guerre contre des machines, c’est juste que ça faisait longtemps que je voulais les regarder à nouveau.
Pour Matrix, je constate que j’apprécie un peu plus cette trilogie à chaque visionnage. Pour Terminator, je constate surtout que le premier a terriblement vieilli, et relativement mal qui plus est. Par contre, le second est toujours aussi bien, quand au troisième, bah, il est divertissant, et forcément, les effets spéciaux poutrent, mais bon, sorti de la salle de cinoche, il perd beaucoup.

Néo en SD


Voilaaaa, c’est tout. Et à bientôt pour de palpitantes nouvelles. C’était trrès interressant.
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