samedi 15 mars 2008

Deux pour le prix d'un.

C’est reparti pour une page films, avec au programme aujourd’hui, Man Thing et Donnie Darko.
Le premier, Man Thing est un film germano-américain plus ou moins thriller fantastique avec des airs de film d’horreur, et qui nous plonge avec bonheur dans les multiples clichés du genre. Du coup, en dépit de la relative bêtise du film, on passe si on aime ce genre de navets un agréable moment à se bidonner.

De nos jours, aux Etats-Unis, une région de marais est polluée par une société de carburants. Les habitants sont en colère, mais ce n'est rien comparé à la colère de Man-Thing, le monstre difforme, mi homme mi plante, prêt à tout pour protéger la nature. Kyle Williams, le nouveau shériff, et Teri, sa charmante assistante, vont bientôt faire les frais du monstre végétal...

Allociné
On passe réellement par tous les trucs habituels, de la blonde inévitable à la bestiole moche et malfaisante, en sans oublier l’immémorial lieu sacré indien, le tout saupoudré des habituels arriérés que l’on trouve immanquablement dans tout arrière pays qui se respecte, et des vilains méchants patrons d’une firme pas claires (si seulement les vrais vilains patrons pouvaient être aussi bêtes, on serai pas autant dans la mouise)

Bref, si vous avez envie de vous faire une soirée navets vaguement horrorifique, il vous faut Man Thing.

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Dans un tout autre genre, j’ai regardé il y a peu Donnie Darko, un OVNI dont j’avais entendu le plus grand bien, mais qui ne m’a franchement pas emballé.


Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.

Allociné
Etiqueté thriller et drame, je ne sais pas trop dans quelle mesure il est l’un ou/et l’autre tant ce film est étrange. Il nous montre une certaine amérique avec un air de vouloir en dire plus mais en utilisant finalement des ficelles un peu trop connues. Le film est intrigant, il titille le spectateur sans vraiment lui donner de piste tangible, et le laisse en définitif sur le bord de la route. Bref, j’en attendais plus de ce film, ce fut en vain.
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jeudi 13 mars 2008

Patch 2.4 pour les démonistes ?

J'ai reçu ceci par mail, et comme j'ai trouvé ça amusant, je n'ai pas pu résister à l'envie de le mettre en ligne. (Par contre j'ai aucune idée de la provenance initiale)
invocation 1invocation 2
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mardi 11 mars 2008

« L’administration est un lieu où les gens qui arrivent en retard croisent dans l’escalier les gens qui partent en avance. »

Clémenceau (aussi attribué à Courteline et inversement)

lundi 10 mars 2008

24

Tout d’abord j’aimerais remercier tout ceux qui ont pensé à moi à l’occasion de mon coup de vieux annuel, tous vos messages l’ont fait très plaisir. Je voudrais ensuite remercier le temps pour cette généreuse couche nuageuse masquant le soleil, ainsi que pour le vent et la pluie, faisant de ce 10 mars une belle journée selon moi. Enfin, je voudrais râler un coup à l’encontre des spammeurs de SMS pour leurs inutiles messages dont j’aurai aimé être dispensé aujourd'hui.
Message du 20270
« Vous avez plusieurs messages en attente, envoyez "MSG" au 81046 pour les consulter »
Alors bon, forcément, après les spam par mail auxquels on s’était habitué, et qui finalement s’éliminent de mieux en mieux à mesure que les filtres s’affinent, il fallait bien qu’il y ait les spam par SMS, ce qui est d’autant plus traitre que les opérateurs ne nous préviennent probablement pas (je me suis pas amusé à essayer pour vérifier) quand on envoie un SMS à un numéro surtaxé vu qu’ils s’y retrouvent. Les services permetant de remédier à ces disconvenues sont souvent facturées par nos bien aimés opérateurs, et n'offrent bien entendu aucune garanties.

Bref, j’ai quand même fait quelques recherches pour savoir à quels genres de problèmes s’exposent ceux qui auraient la mauvaise idée de répondre à l’un de ces messages. Vrais ou hoax, c’est assez alarmant. Au mieux, le SMS reçu est une simple arnaque sans suite, la réponse envoyée est légèrement surtaxée, mais ça en reste là. Tout au plus, l’utilisateur qui répond est fiché comme cible potentielle, ce qui peut déclencher une avalanche de messages polluants à l’avenir.

L’ennui, c’est que certaines de ces arnaques encouragent l’utilisateur à ouvrir une pièce jointe qui sera envoyée en réponse au premier message (surtaxé je le rappelle.) L’ouverture de cette pièce par l’UTILISATEUR ACTIVE le virus qui fonctionne d’après ce que j’ai compris comme un Cheval de Troie - moi et les téléphones, ça fait quatre, je téléphone quasiment pas, et cet objet me met plutôt mal à l’aise – lequel virus se charge d’utiliser une tonnes de services à votre insu, avec pour résultat des hors forfaits pouvant apparemment atteindre les 900€ de dépassement.

Conclusion, que ce soit vrais ou faux, et même si c’est souvent sans danger, NE REPONDEZ PAS à ces messages, il n’en ressortira JAMAIS rien de bon.

Se documenter :
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dimanche 9 mars 2008

Fable

Il y a un moment de cela, j'ai eu l'occasion de jouer à Fable, le RPG made in Microsoft, avec lequel j'avais plutot accroché. L'une des grandes qualités du jeu, c'est aussi sa bande son composée par Danny Elfman dont la réputation n'est plus à faire. J'ai écouté cette BO de nombreuses fois sur Radio Rivendell, mais je voudrais profiter des fonctionalités de Deezer pour vous faire écouter un chit morceau. Bonne écoute.

samedi 8 mars 2008

Sunshine

Sunshine
Il y a des soirs où on n’a pas envie de se casser trop la tête en matant un truc, et donc on se penche vers ce que le cinéma américain sait faire de mieux, les films d’action/catastrophe pas trop fins. Mais si, vous savez, les trucs du genre The Day After Tomorow, Fusion, Deep Impact, Armageddon, j’en passe et des meilleurs. Loin de moi l’idée de critiquer ces productions plus ou moins niaiseuses, puisqu’elles nous offrent des moments de détentes généralement captivant à défaut d’être instructifs. Et puis parfois, dans la multitude ces divertissements se cache un OVNI, un film qui a toutes les marques du genre, mais qui en contient plus qu’il n’en a l’air. C’est le cas de Sunshine, que j’ai vu récemment, et qui s’il reste très divertissant, se paie le luxe d’avoir une esthétique bien a lui, une ambiance particulièrement travaillée et réussie, et dont le déroulement réserve quelques surprises (le producteur est britanique, j'aurais du me méfier).

En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.
Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.

Allociné
Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas la vraisemblance scientifique qui les à étouffés, puisqu’il s’agit de réunir toute la matière fissible de la terre (O_O) de l’envoyer dans l’espace (vaut mieux que leurs fusées soient de bonnes qualités, si ça devait exploser au décollage, ça ferai un joli feu d’artifice) puis l’acheminer vers le soleil avec l’idée de balancer une bombe nucléaire de la taille de Manhattan sur le Soleil (qui s’en fout royalement parce que la plus petite éruption solaire avalerai la terre sans coup férir, alors la sonde Icarus) Bref, la vraisemblance, est comme dans bien des cas le cadet de leurs soucis (et vu, je le rappelle qu’il s’agissait de ne pas se prendre la tête, c’est le cadet de nos soucis aussi), Asp Explorer a d’ailleurs pondu un article à ce sujet, le sujet est donc clos.

Sunshine, Bain de Soleil

L’intérêt du film se situe donc en grande partie dans l’ambiance. Imaginez nos astronautes, confinés dans un vaisseau (certes d’une taille colossale) seuls dans l’immensité de l’espace. Forcément, les esprits tournent un peu en rond, s’échauffent facilement, etc. Le plus flagrant, c’est l’attirance plus ou moins prononcée qu’ont les différents protagonistes à l’égard du soleil. Une sorte d’attirance morbide qui les pousse à le contempler en diminuant toujours plus les filtres qui les protègent pour prendre des bains de soleil. Pour moi qui n’aime pas particulièrement l’astre du jour, imaginez-vous à quel point cela peut m’apparaître morbide. Puis à la faveur des incidents qui vont se succéder, on va passer du film catastrophe SF au thriller fantastique, jusqu'à un grandiose final surréaliste.


Cillian Murphy, Sunshine
Si l’ambiance est très travaillée, c’est également le cas de l’esthétique, de la mise en scène du film, qui progresse au rythme de l’intrigue. Au début du film, on reste aux classiques de la SF, avec un haut degré de technologie, et tout ce qui va avec. Puis, au fur et à mesure que le film avance, l’image se transforme, de plus en plus sombre, parfois floue, parfois saturée, ou en surimpression, autant de procédés qui achèvent de faire entrer le spectateur dans l’univers de Sunshine, tout en augmentant la sensation de malaise.


Le jeu des acteurs en plutôt réussi, et on retrouve avec plaisir l’intriguant Cillian Murphy (Le Vent se lève, Batman begins, 28 Jours plus tard) magistral dans le rôle central de Capa. On peut noter d’ailleurs que c’est la même association, Danny Boyle et Cillian Murphy qui avait créé la surprise avec 28 Jours plus tard, un film étonnant dont le synopsis, aussi plat que celui de Sunshine cachait lui aussi des richesses insoupçonnées.


Bref, un film à voir, si l'on est amateur de SF.


Sunshine
En lire plus :
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vendredi 7 mars 2008

Saw

Saw puppet

Si j’aime la viande plutôt cuite, j’aime bien en revanche mes films plutôt saignants. C’est pourquoi en dépit du fait que je tournais autour sans me décider, je ne pouvais pas éternellement passer à coté de la saga Saw. C’est donc chose faite, au moins pour les quatre premiers films, au sujet desquels je vais maintenant vous livrer mes impressions.

SAW


Saw
Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux...
Voici l'une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour.

Allociné
Ce film trainait sur mon bureau, mais je trainais un peu la patte pour le regarder. Pourtant, au visionnage, surprise, ce n’est pas le film badigeonné aux hectolitres d’hémoglobine auquel je m’attendais. Le film n’est certes pas dépourvu de scènes sanglantes, mais n’en comporte somme toutes pas plus que nombre de thrillers. Bien plus que le gore, c’est l’intrigue, les liens entre les victimes, et le jeu malsain du tueur au puzzle qui passe au premier plan. Je note d’ailleurs que ce sont vraiment les victimes qui ont le premier rôle dans ce film, alors qu’en général, la place centrale est laissée aux enquêteurs (Seven, le Silence des agneaux, etc…) Un très bon film en définitif, très bien mené, avec une intrigue qui ne nous laisse pas souffler, un suspens qui nous tiens jusqu'à l’accélération finale et au retournement magistral des dernières minutes, nous laissant littéralement sur le cul.

Saw II


Saw
Chargé de l'enquête autour d'une mort sanglante, l'Inspecteur Eric Mason est persuadé que le crime est l'œuvre du redoutable Jigsaw, un criminel machiavélique qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté. Cette fois-ci, ce ne sont plus deux mais huit personnes qui ont été piégées par Jigsaw...

Allociné
Car le tueur au puzzle est de retour (vous noterez au passage le jeu de mots entre le titre des films, Saw qui veut dire scie, et Jigsaw, surnom donné au tueur, et qui signifie puzzle) Plus de violence, plus de gore, plus d’action, moins de finesse, le deuxième volet procède d’un rythme tout à fait différent, tout comme sont différentes les victimes. Cette fois ci, l’enquêteur est bien plus mis en avant, mais le huis-clos des victimes rappelant un peu Cube reste assez central. Plus convenu, moins surprenant, ce second opus est plaisant, mais reste loin du premier en matière d’intrigue, bien que le retournement final puisse surprendre, encore une fois.

Saw III


Saw
Le Tueur au puzzle a mystérieusement échappé à ceux qui pensaient le tenir.
Pendant que la police se démène pour tenter de remettre la main dessus, le génie criminel a décidé de reprendre son jeu terrifiant avec l'aide de sa protégée...
Le docteur Lynn Denlon et Jeff ne le savent pas encore, mais ils sont les nouveaux pions de la partie qui va commencer...

Allociné
Retour réussi à la recette qui avais fait le succès du premier, Saw III ajoute une couche de malsain au gore du second opus. Les victimes sont à nouveau au centre de l’intrigue, et la psychologie des personnages est bien plus creusée, révélant certains liens entres elles, en laissant d’autres cachées, jusqu’au final qui encore une fois se révèle magistral. Le jeu du tueur au puzzle s’est encore complexifié, tressant et entremêlant les choix, ne laissant qu’un seul chemin vers la liberté.

Saw IV


Saw
Le Tueur au puzzle et sa protégée, Amanda, ont disparu, mais la partie continue. Après le meurtre de l'inspectrice Kerry, deux profileurs chevronnés du FBI, les agents Strahm et Perez, viennent aider le détective Hoffman à réunir les pièces du dernier puzzle macabre laissé par le Tueur pour essayer, enfin, de comprendre. C'est alors que le commandant du SWAT, Rigg, est enlevé... Forcé de participer au jeu mortel, il n'a que 90 minutes pour triompher d'une série de pièges machiavéliques et sauver sa vie.
En cherchant Rigg à travers la ville, le détective Hoffman et les deux profileurs vont découvrir des cadavres et des indices qui vont les conduire à l'ex-femme du Tueur, Jill. L'histoire et les véritables intentions du Tueur au puzzle vont peu à peu être dévoilées, ainsi que ses plans sinistres pour ses victimes passées, présentes... et futures.

Allociné
Tout est dit dans le synopsis, et il n’y a pas grand chose dans le film. Pas mal de gore et de malsain, mais rien qui nous permette de frissonner comme dans Saw ou dans Saw III. Bien que le personnage de Rigg soit attachant, et qu’on l’ait déjà vu dans le second volet, je n’ai pas particulièrement accroché avec le film, dont le seul point fort est de montrer comment Jigsaw transforme ses victimes en bourreaux potentiels, mais ça, on l’avait déjà compris. Quand à l’agent du FBI, on n’a qu’une envie, c’est qu’il y passe à son tour, ce qui ne colle pas tout a fait avec l’idée qu’on se fait d’une victime. Bref, un épisode décevant par rapport aux autres.

Saw V

David Hackl, production designer de Saw II, Saw III, Saw IV et réalisateur de la seconde équipe de Saw II et Saw IV a été engagé pour réaliser Saw V et Saw VI. […] Saw 5 révélera ce qui est arrivé à Corbett, la fille de Lynn Denlon et de Jeff Reinhart après la conclusion de Saw 3 qui la laissait en grand danger … On apprendra aussi l’origine de la poupée Bill et du tricycle rouge !

La suite est en préparation donc, peu d’infos la dessus, j’espère simplement qu’ils réussiront le cinquième comme les deux autres Saw impaires. Voilà voilà.
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mardi 4 mars 2008

Semaine des Arts

Sortant de ma claustration habituelle à l’invitation de Myriam, je me suis rendu hier au Munsterfof voir Alone with everybody, une sympathique pièce de théâtre donnée à l’occasion de la semaine des arts.
Derrière ce rideau, il y a un bar, perdu dans le no man's land, où les noctambules se racontent autour d'un verre ou d'une chanson. C'est l'heure où les masques tombent et révèlent les obsessions, les fantasmes et la solitude.
Simple et efficace, la pièce nous transporte dans les tracas du quotidien, c'est triste, c'est drôle, montrant avec force ce paradoxe qui fait que chacun est seul dans la multitude.

Je voudrais à cette occasion saluer l'action des BDA, les Bureaux Des Arts, qui animent du 2 au 7 mars cette semaine des arts.

Plus d'infos :

lundi 3 mars 2008

La mort de la malebête

Après des éons à crachoter sa vapeur méphitique aux relents chauds et humides de matière brûlée, des années à écraser de sa masse pesante et brulante tout ce qui passait à la portée de son sabot fumant, la bête de l’apocalypse, épuisée par son grand âge s’en est allée, délaissant sa couche moisie, rejoindre ses pareils dans l’un de ces obscurs cimetières d’où ressortent les carcasses rompues de maintes autres créations contre nature, laissées là, brisées par le temps ou par la main de l’homme… Mais déjà son héritier est là, la robe azurée et le geste assuré, reprenant les us maintes fois répétés par son vénérable prédécesseur.


Voilà, tout ça pour dire que j’ai réussi à persuader ma mère de changer (enfin) de fer à repasser, et que le nouveau est très bien…
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dimanche 2 mars 2008

Questionaire musical

J'avais fait il n'y a pas très longtemps l'éloge du Labyrinthe de Pan, un film très poètique qui, honteusement, n'avais pas été autant primé qu'il l'aurait du. Et bah en ce moment, je m'écoute la BO, et je me propose donc de vous en faire écouter un extrait.



Sinon, dans un tout autre genre, j'ai trouvé il y a peu sur Oniromancie un petit questionaire musical, je l'ai trouvé distrayant, alors je le fais passer.

Le principe est simple :
  1. Allumez votre player de zique sans sélection au préalable et pressez le mode "aléatoire".
  2. Appuyez sur "suivant" à chaque nouvelle question.
  3. Utilisez le titre du morceau apparaissant comme réponse à la question, même si cela n'a pas de sens. PAS DE TRICHE!
  4. Commentez ces réponses pour expliquer comment elles se relient à vos questions"
Il est nimp en fait ce questionaire... bon alors voyons cela...

1. Comment vous sentez vous aujourd'hui?
Wild Arms Into the Wilderness
Lâché dans une étendue sauvage, mais en siflotant.

2. Comment les autres vous voient ?
Arkenstone Celtic Book Of Days Road To The Faire
Celtik : je suis Breton, mouais… je capiche rien à l’angliche, mais vu le ton de la chanson, on me considère sans doute comme un bon vivant. Mwaiiii.

3. Quelle est l'histoire de votre vie ?
Dynamedion – Military Modern Maintheme
Ma vie est un combat ! (hu hu hu)

4. Quelle chanson pour votre enterrement ?
Dynamedion – Martial Mainttheme Sparta
This is SPARTAAAAAA ! Mort comme il a vécu ! (comment que je m'y crois !)

5. Comment prenez vous de l'avant dans la vie ?
Mediaeval Baebes So Treiben Wir Den Winter Aus
Alors est-ce que ça signifie que je m’y prends bien en me protégeant du froid, ou mal passque je porte des moufles ? Le mystère reste entier.

6. Comment être encore plus heureux ?
Gabriela Robin Take a little hand – GITS SAC SSS
Euuu… prendre de petites mains… en s’occupant d’enfants je suppose… humm… Ouais, faut que je fasse plein de mômes alors... ou que je bosse à la crèche.

7. Quel est la meilleure chose qui vous soit arrivée dans la vie?
Mediaeval Baebes Mirabilis Scarborough Fayre
Rencontrer une fée.

8. Pour décrire ce qui vous ravit ?
Matt Monro James Bond 007 From Russia With Love
Regarder des James bond !

9. Votre boulot pour vous c'est ... ?
Oliver Shanti Olivers Higher Love
Mes études sont un truc qui me botte, puisque je fais ce que je veux, et j’adore ça (même si là, je rame un peu)

10. Que devriez-vous dire à votre boss ?
Yoko Kanno – GITS SAC 2ndGIG – Ride on Technology
Modernise toi un peu, espèce de vieux débile !

11. Pour vous l'amour c'est ... ?
Kenji Kawai – Seirei no Moribito Oihi
C’est pas la joie : l’obscurité, le doute et le malheur m’accompagne.

12. Pour vous la sexualité doit être ...
Dr House Thème Tv
Rapports protégés ?

Voilà, bah ce n'est rien d'autre que l'un des innombrables questionnaires qui pullulent sur le net, mais si le coeur vous en dit.
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samedi 1 mars 2008

Sort de Résurection ?

Et voilà, je suis de retour après un peu plus d’un mois sans news. Je sais qu’elles vous ont tous terriblement manquées, mais rassurez vous, je vais me rattraper maintenant que je suis là. Pourquoi n’ai-je pas newsé ? Oh, bien sur, je pourrais accuser WoW, ou trouver deux trois autres raisons futiles, mais en fait, la seule vraie explication, c’est que je n’avais aucune inspiration, ni aucune motivation. Le fait de ne plus avoir de cours, subitement, de quitter l’habitude bien rodée d’une vingtaine d’années d’école, collège, lycée, fac, avec leurs obligations, le fait de ne plus avoir de structure ni dans mes semaines ni dans mes journées m’ont fait perdre le peu de notions du temps qu’il me restaient, de sorte que ces deux mois de Janvier-Février sont passé sans que j’en ai réellement conscience. Bref vous l’aurez compris, vous l’aviez déjà sans doute suspecté, je suis dans un passage à vide, avec le vertige à la perspective de ce qui doit venir, conscient de ce qui doit être fait sans avoir la plus petite idée de la méthode à employer pour y parvenir. Et cela ne concerne pas uniquement mon projet de recherche, c’est un état d’esprit général. Ceci dit, cette étape était plus ou moins prévue, et maintenant, il va falloir passer outre.

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Mais ce n’est pas de cela dont je voulais causer de toute façon. En ce riant Samedi 1er Mars, je vais vous parler d’une saga de livres dont j’ai terminé un opus il y a peu, et dont je vais vous livrer mes impressions, je veux parler des Chroniques des Vampires d’Anne Rice. Dans ce premier post, je ne vous parlerai que des trois premiers, les trois meilleurs, et les seuls dont je vous recommande plus que chaudement la lecture. Les autres sont satellites, et leurs qualités sont très variables. Mais j’y reviendrais.

Entretien avec un Vampire

Entretien avec un Vampire
Plus connu de par sa magistrale transposition au cinéma, avec Brad Pitt, Tom Cruise et Antonio Banderas, Entretien avec un vampire est avant tout le premier volet de la Chronique des Vampires, et une introduction au monde des immortels torturés d’Anne Rice. Si vous n’avez pas vu le film, je vous conseille bien évidemment de le regarder en premier lieu. Il fait parti des quelques films dont je ne me lasse pas, et reste par ailleurs assez fidèle au livre à quelques exceptions près, mais ces exceptions tiennent plus de l’ordre du détail. Et à ceux qui voient déjà des hordes de vampires, avec du sang partout, et un univers glauque, je vous arrête tout de suite, on n’est pas dans Blade ou dans Underworld, les scènes vaguement violentes sont rarissimes, l’action est centrée essentiellement autour de la psychologie des personnages, de leurs relations, et de leurs évolution.
"Louis, devenu vampire en 1791 alors qu’il était âgé de 24 ans, accepte d’être interviewé par un jeune journaliste nommé Maloy. Celui ci s’apprête à obtenir son plus gros scoop : Louis va lui conter sa vie de vampire…"
Le livre bien entendu nous plonge plus profondément dans la vie de Louis, dans son désespoir en tant qu’humain, puis dans sa transformation en vampire, mais un vampire doté d’une âme humaine. Sa tristesse de mortel ne le quittera pas dans son immortalité, et sa relation conflictuelle avec Lestat, celui qui l’a fait, n’arrange pas les choses. Cet ouvrage nous fait voyager, de la Nouvelle Orléans aux Carpates, dans un tour du vieux continent à la recherche des immortels, occasion de rencontres avec des créatures improbables, un voyage qui va le mener jusqu'en Egypte, puis finalement à Paris, à la rencontre de ce qu’il pense être les derniers des vampires.

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Lestat le Vampire

Lestat de Lioncourt
"Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au Diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Égypte ancienne pour se conclure aujourd'hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux "puissances des ténèbres".
Après Entretien avec un Vampire, qui mettait en scène le très humain vampire Louis, Anne Rice se concentre sur celui qui sera au centre de la Chronique des Vampires en définitif : Lestat. Très vite, celui qu’on voyait sous des aspects assez négatifs dans le premier volet nous apparait dans toute sa profondeur. Certes, Lestat est fier, arrogant, et aime être au centre de l’attention. Mais lui aussi est empli de doutes, de craintes, d’admiration pour ce monde des mortels d’où il a été arraché. On découvre alors la longue histoire de la vie de Lestat, sa vie humaine dans un petit château de campagne, sa montée à Paris, puis son enlèvement par un Vampire. Comme Louis, il se mettra à la recherche des Immortels, et sa quête l’amènera à rencontrer Armand, le Vampire sataniste adolescent, puis Marius, Vampire sage et gardien des anciens, Enkil et Akasha.

Digne suite d’Entretien avec un Vampire, il est d’une qualité égale sinon supérieure. De nombreux immortels viennent agrémenter le long voyage initiatique de Lestat, de nombreux personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres, et aussi les germes d’un conflit à venir qui éclate dans les dernières pages du roman, car Lestat le Vampire, par son chant, réveille La Reine des Damnés.

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La Reine des Damnés

Akasha
Si vous avez vu le film du même nom, oubliez-le tout de suite, il n’est qu’un très long clip de KoRn sur thématique vampirique, qui s’il parvient à me satisfaire par cette seule qualité ne rend pas honneur à troisième volet de la Chronique des Vampires. Le film ne respecte que très peu les lignes scénaristiques, piochant juste des éléments dans ce volume et dans le précédent.
"Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité.
Mais avec sa musique à réveiller les morts, Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la Reine des damnés, Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels".
Souvent approchée, supposée, recherchée, l’origine des vampires nous apparaît enfin dans ce troisième opus, qui s’il est plus difficile d’accès que les deux autres n’en est que plus passionnant. L’écriture s’affine, la trame s’ébauche et avance de manière beaucoup plus subtile, et la plongée dans la passé millénaire des plus anciens immortels est un réel plaisir. Nous retrouvons les protagonistes des épisodes précédents, mais avec une narration multiple cette fois, due aux nombreux récits enchâssés, et non plus selon la vision d’un seul vampire.

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Après avoir lu ces trois livres, je me suis accordé une longue pause avant d’attaquer les suivants. Je n’ai pas encore lu toutes les suites, mais je trouve que l’on peut tout à fait en rester là, ces trois opus se suffisent à eux mêmes.

Voilà, il me reste à remercier mes amis pour m’avoir offert ces livres, Anne Rice pour ces bons moments de lecture, et à bientôt pour la suite, qui parlera du Voleur de Corps, Memnoch le Démon, et Armand le vampire.
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