samedi 21 février 2009

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Mise à jour du 25/02/08 : l'UMP dans sa grande générosité se propose de rémunérer à l'amiable MGMT en leur donnant ... 1 euro symbolique...
D'un autre côté, je vous engage à lire cet article parlant de la contre attaque maladroite d'une militante dont on a pu lire le même message copié-collé de nombreuses fois, spamé un peu partout sur les blogs et sites d'information parlant du délit.


Bouh bouh bouh, le piratage, c'est le mal, la contrefaçon, le streaming, l'utilisation de pistes musicales sans l'accord de l'auteur, sans rémunération, tout ça c'est l'œuvre du diable ! Le net c'est un Far West juridique, etc... Christine Albanel, Frédéric Lefebvre, les chienchiens de l'omniprésident ne mâchent pas leurs mots pour décrire les contrevenant aux droits d'auteurs, mais cela ne les empêche pas de faire comme tout le monde de la contrefaçon.

En effet, l'UMP a été pris la main dans le sac, utilisant durant deux meetings et diffusant sans autorisation sur internet la musique du groupe de rock américain MGMT. "On voit que ceux qui préconisent la chasse aux internautes ne sont pas les plus respectueux du droit des artistes [...] Ce sont des actes de contrefaçon, une atteinte au droit de la propriété intellectuelle" a déclaré Isabelle Wekstein, avocate de MGMT.


Les précisions de Florian Picano pour France Info

Pour en savoir plus :
____________________

vendredi 20 février 2009

HADOPI

Et hop, une chtite vidéo sur Hadopi (montez pas le son à fond, yen a pas au début.)
Et souvenez vous :
« Celui qui est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux. »
Benjamin Franklin

Réalisateur : Galeop & Zwibir
Production : ZdZ Production
Avec : Christine Albanel, Nicolas Sarkozy, Renaud Donnedieu de Vabres, ...
Kassandre.org
____________________

jeudi 19 février 2009

Réforme sans conscience n'est que ruine de l'âme

Elle est unique, et elle est en grève !
2000 manifestants, selon la police, 5000 selon les organisateurs, 3500-4000 selon François, le mouvement contre les réformes dans l’enseignement supérieur se poursuit à Strasbourg comme ailleurs (32-53k en tout selon les sources) soutenue non pas seulement par les enseignant-chercheurs et étudiants, mais aussi par des lycéens, des instituteurs, des enseignants du secondaire... L’IUFM d’Alsace pourrait également entrer en grève.

À l’Université de Strasbourg (UDS … quel nom inspiré), ce sont désormais 21 UFR sur 27 qui « sont dans l’action, dont 15 sont en grève », selon Pascal Maillard, l’un des initiateurs de l’Appel de Strasbourg, à l’origine du mouvement de protestation national. L’AG d’ailleurs appelé hier à « durcir les formes de contestation. » Ce qui pourrait passer par la démission massive d’enseignants de leurs fonctions administratives ou le boycott de jurys du bac.

En attendant, l’UFR des lettes était symboliquement barricadée de sorte que nul ne puisse prétendre ne pas être au courant. Sur la place rouge ou se sont rassemblé les manifestants, j’ai même pu voir une banderole « Droit en grève. » Arrivée place Kléber, la manifestation s’est ensuite prolongée, à l’initiative d’étudiants. « On s’arrête pas là ! » A l’entrée de la place Broglie, les manifestants se sont retrouvés devant un cordon de CRS. Après quelques confrontations animées, ils ont regagné le campus.

Ce qui pèse, c’est la réforme en elle même, bien sur, mais aussi le discours d’humiliation de la culture, de la recherche, et de l’intelligence menée par le gouvernement, la dépréciation du monde universitaire, ce qui est d’autant plus vexant venant d’un inculte notoire.
____________________

vendredi 13 février 2009

Maisons hantées

Il serait de meilleur gout (si l’on peut dire) en ce vendredi 13 de parler de … Vendredi 13 et de son célèbre tueur en série tant qu’a parler films d’horreur, mais n’en ayant pour le moment vu aucun de la série, je vais faire suite à mon post sur les films de monstres, avec cette fois ci, les films de maisons hantées. Et en la matière, j’en ai vu quelques bon et quelques moins bon ces derniers temps (enfin tout est relatif vu que je les ai regardé au même moment que l’autre série, donc vers octobre 2008, mais bon) que je m’en vais vous commenter.

***

Abandonnée

Marie, productrice de cinéma américaine, retourne dans son pays natal, la Russie, où le cadavre de sa mère a été retrouvé dans des circonstances étranges. Elle ne l'a jamais connue, ayant été adoptée et emmenée aux Etats-Unis à la naissance. Le seul indice dont elle dispose est une ferme isolée, abandonnée dans les montagnes, qui appartenait à ses parents naturels.
Marie hérite du lieu, mais personne ne veut l'y conduire, car une superstition locale prétend que l'endroit est damné. Un seul homme est prêt à s'embarquer pour un voyage aussi long et dangereux. Un inconnu qui, étrangement, semble en savoir beaucoup sur son histoire...
Une fois sur place, le mystérieux guide disparaît, obligeant Marie à explorer seule le site abandonné. Elle y découvre un homme appelé Nikolaï, qui prétend avoir été attiré ici exactement de la même manière...
Isolés, loin de tout dans une maison étrange ou on eu lieu des évènements troublants, on nage en pleins clichés n’est-ce pas ? Et pourtant, on se laisse vite couler dans ce film très sombre du début à la fin. Entre le rythme souvent indolent, et une sensation de glauque ambiant, jusqu’au traitement très particulier du temps, Nacho Cerda parvient tout en conservant les éléments les plus classiques du genre à signer un bon film d’épouvante à l’espagnole.

***

Amityville

La nuit du 13 novembre 1974, le commissariat du Comté de Suffolk reçut un appel affolé,
en provenance de la communauté d'Amityville. Un spectacle d'horreur attendait les policiers dans la résidence du 112 Ocean avenue : six membres d'une même famille avaient été massacrés dans leur lit, à coups de fusil. L'auteur du crime, Ronald DeFeo Jr., passa rapidement aux aveux. Il déclara avoir tué son père, sa mère et ses quatre frères et sœurs après avoir entendu des "voix" émanant des profondeurs de la maison, qui l'auraient envoûté et obligé à commettre un carnage.
Un an plus tard, George et Kathy Lutz emménagent avec leurs trois enfants dans la maison d'Amityville, convaincus d'avoir trouvé la résidence de leurs rêves. Mais des événements bizarres et inexplicables - des voix, des visions cauchemardesques, une obscure
et maléfique présence - ne tardent pas à troubler leur quotidien...
Tout d’abord, je signale que j’ai visionné le remake réalisé par Andrew Douglas du film d'épouvante Amityville, la maison du diable, de Stuart Rosenberg (1979), remake recentré sur le livre de Jay Anson lequel est basé sur des faits divers ayant réellement eu lieu. Moins subtil, plus américain, ce film laisse moins de place à l’imagination, recourant plutôt à divers effets de mise en scène assez réussis, mais qui rendent en définitif le film assez plat. Pas mauvais ni bon, juste divertissant et esthétiquement sympathique.

***

Darkness

Il y a quelque chose dans cette maison, quelque chose d'ancien et de sombre qui demeure caché, immobile et silencieux. L'obscurité est son univers. ELLE ne se déplace que quand il fait noir. ELLE en tire même son nom. ELLE vit là depuis quarante ans, dans cette maison au passé terrible, écrin d'un acte odieux, d'une barbarie épouvantable : sept enfants, des gens sans visages, un rituel bien rodé, et du sang, beaucoup de sang...
Mais un grain de sable interrompt le rituel et en fige les acteurs. C'est pourquoi ELLE attend là depuis quarante ans, ELLE attend une délivrance. Une nouvelle famille emménage dans la maison, il y a un petit garçon. Un papa extrêmement nerveux, qui contrôle mal ses excès de colère. Une famille idéale, une cible idéale, au bon endroit au bon moment, enfin...
Avec un nom pareil, je ne pouvais pas le manquer, et de fait, ça faisait un moment que je tournais autour, avant de me décider à le visionner. Comme souvent avec les films d’épouvante en provenance de la péninsule, je n’ai pas été déçu. Et puis Jaume Balagueró est une valeur sure, on lui doit Frágiles, mais aussi [Rec] que je n’ai pas encore vu, mais au sujet duquel tout ceux qui m’en ont parlé ne tarissent pas d’éloges. Ici, on a le droit à une maison hantée très réussie : rituels, obscurité, apparitions spectrales, tous les éléments sont réunis dans un film mené de bout en bout avec brio. A voir vraiment.

***

Frágiles


Produit trois ans plus tard que Darkness, je l’ai pourtant vu bien avant ce dernier, et c’est grâce à lui que je me suis intéressé à l’épouvante hispanique.
Sur son nouveau lieu de travail, un hôpital pour enfants délabré, une infirmière essaie désespérément de protéger les patients, victimes à de mystérieuses attaques...
Simple, calme, emprunt d’une ambiance sans pareil, j’ai tout de suite accroché à ce film. Bien que différent, il y de grandes ressemblance entre ce film et l’épouvante japonaise (sur laquelle je reviendrais sans doute ultérieurement) Les effets sont réussis, la mise en scène fait frissonner, cet hôpital, lieu qui est en lui même propice au genre, prend vie sous la direction de Jaume Balagueró. Il ya un mélange de douceur et d’horreur, de poésie et d’épouvante, ce gout particulier des films espagnols, des acteurs très convaincants, bref, un très bon film.

***

Hantise

Sous prétexte de les guérir de leurs insomnies, le docteur David Marrow a invité à "Hill House" trois de ses patients, Theo, jeune femme belle et élégante; Luke, cobaye professionnel qui est venu pour gagner un peu d'argent ; et Lili, fragile, sensible et vulnérable. En réalité, le docteur conduit une expérience sur les mécanismes de l'angoisse. Or, le château de "Hill House", lugubre résidence construite au XIXe siècle par le richissime industriel Hugh Crain, homme cruel et tourmenté, a la réputation d'être hanté.
Encore moins subtil que Amityville, on verse là dans le manoir hanté pur et dur, et si les effets spéciaux sont convaincants, l’épouvante, elle est absente. C’est très plat d’un bout à l’autre, cependant le film n’est pas raté pour autant, il est juste amusant et divertissant. Epouvante-horreur ? Certainement pas.

***

Voilà qui clos ce chapitre pour le moment. Je pourrais bien sur parler des quelques films d’épouvante japonais basés sur des lieux, tels que Ju-on de Takashi Shimizu ou Dark Water de Hideo Nakata… mais ce sera pour une autre fois. La prochaine fois, je proposerai très certainement… et bien, voici une petite comptine pour vous mettre sur la piste ?

Un Deux, Freddy te coupera en deux,
Trois Quatre, remonte chez toi quatre à quatre,
Cinq Six, n'oublie pas ton crucifix,
Sept Huit, surtout ne dors pas la nuit,
Neuf Dix, il est caché sous ton lit...
____________________

mercredi 11 février 2009

Siegfried

Siegfried
Et voilà, après l’Or du Rhin en 2007, et la Walkyrie en 2008, j’ai assisté hier à la troisième partie du Ring de Wagner, Siegfried, et je dois dire que j’ai passé un sacré bon moment.
Echappant à la tutelle du nain Mime, Siegfried à reforgé Notung, l’épée de son père Siegmund, et s’enfonce dans la forêt à la recherche du dragon Fafner, gardien de l’Anneau de pouvoir. Guidé par l’Oiseau, il le trouve, le défait et s’empare de l’anneau. Il vainc aussi Mime qui cherchait à l’empoisonner, brise la lance de Wotan qui voulait l’empêcher d’arriver jusqu'à Brunhilde endormie, protégée par un mur de feu que seul « celui qui ne connaît pas la peur » peut traverser.

La mise en scène David Mcvicar est toujours aussi réussie, notamment la forge du premier acte, mais le dragon n’est pas en reste, avec toujours une pointe d’extravagance, mais sans jamais en faire trop.

Un grand moment de musique aussi, orchestres et chanteurs interprétant à merveille leurs parties, même si je pourrais reprocher parfois une trop grande puissance de l’orchestre masquant par moment la voix des acteurs. Cela dit, je tiens à souligner la prouesse de l’interprète de Siegfried qui, remplaçant « au pied levé » celui qui devait normalement assurer ce rôle, n’a disposé que d’une journée pour se mettre dans la peau de son personnage, et a néanmoins effectué une prestation de premier ordre.

Mime, Wotan Acte I
Photo Alain Kaiser Opera national du Rhin 2008

____________________

lundi 9 février 2009

Connectez-vous qu’ils Deezer

Deezer
Je ne sais pas si vous utilisez régulièrement Deezer, mais moi qui me connectais sporadiquement, j’ai maintenant quatre bonnes raison de bouder le site.

1) Leur système de connexion n’a jamais évolué et j’en ai marre de devoir retaper toutes les infos a chaque fois que je me connecte. C’est d’autant plus vrai maintenant que c’est devenu obligatoire pour accéder au contenu.

2) Avant, quand on avait une liste de résultats après une recherche, ou bien un album, arrivé à la fin de la piste que vous lanciez, Deezer passait à la piste suivante, ce qui semble assez logique. Ce n’est plus le cas depuis un petit moment déjà, et c’est juste n’importe quoi.

3) Les pubs fleurissent sur le site, audio, vidéo, liens promotionnels, liens commerciaux... Je n'ai rien contre le fait de se financer par la pub, mais quand la pub devient le but même du site, je deviens quelque peu sceptique.

4) Tout cela sans que le nombre conséquents de bugs ne diminue. Entre la smart radio qui refuse régulièrement de se lancer, passe en boucle la même piste en dépit du spamage du bouton « j’aime pas », ou encore le lecteur qui refuse catégoriquement de se lancer pour d’obscures raisons.

Bref, le site était une bonne idée à la base, mais là, ça devient assez mauvais, et si je pouvais avant l’utiliser pour écouter de la musique, je ne l’utilise plus que pour poster des musiques sur le blog et le forum, et encore, quand Deezer ne fais pas sa mauvaise tête, et que je trouve la piste correspondante.
___________________

dimanche 8 février 2009

Aimo

Je me suis regardé quelques animes dernièrement, et du coup maintenant, j’ai cette chanson qui me trotte dans la tête. Ya pas de raison pour que je ne tente pas de vous en faire profiter n’est-ce pas, d’autant qu’elle est signée Yōko Kanno, compositrice de quelques grandes réussites (Cowboy Bebop, Ghost in the Shell : Stand Alone Complex, Wolf's Rain, Vision d'Escaflowne, Sousei No Aquarion, Darker Than Black) et a participé à d'autres (on retiendra notamment Kiseki no Umi, opening des Chroniques de la guerre de Lodoss)

Ici il s’agit d’Aimo tiré de l’anime Macross Frontier, une chanson au cœur de l’anime, le parcourant comme un leitmotiv en diverses variations.


Ranka et SherylAimo aimo
Ne-deru ru-she
Noina miria
Enderu purodea
Fotomi

Koko wa attaka na umi dayo

Lulei luleia
Sora wo mau hibari wa nami da
Lulei luleia
Omae wa yasashi midori no ko

Aimo aimo
Ne-deru ru-she
Noina miria
Enderu purodea
Fotomi

Koko wa attaka na umi dayo

AltoMune no oku ni nemuru
Ookina ookina itsukushimi wa
Itsukushimi wa
Tsunagu te no hira no
Ondo de shizuka ni me wo samasu yo
Me wo samasu yo

Koko wa attaka na umi dayo

Aimo aimo
Ne-deru ru-she
Mukashi minna hitotsu datta sekai
Oide attaka na sora dayo

____________________