dimanche 28 octobre 2007

Wonderful Days

Depuis que j’ai regardé ce film d’animation coréenne, impossible de m’ôter de la tête l’une de ses musiques. Prayer. Impossible également de me départir de cette impression que ce morceau entre en résonance avec un autre air qui me trotte dans la tête, mais dont l'origine m'échape. Retour aux musiques d’anime donc avec cette sélection tirée de l’ost de Wonderful Days.

L’anime en lui même n’a rien d’exceptionnel. Je veux dire, les images sont somptueuses, avec un mélange magnifique d’images en 3D et d’animation classique, la bande son est – je trouve – sublime, et l’atmosphère générale de l’anime est tout à fait admirable. Mais après ça, le scénario est tout ce qu’il y a de plus banal, sans rebondissement particuliers, ce qui fait qu’on se laisse bercer sans grandes surprises par le mouvement de l’anime qui s’il ne surprend pas a au moins le mérite de ne jamais nous laisser nous ennuyer, même dans les quelques passages où l’on se contente de regarder défiler les images et la musique sans qu’il ne se passe grand chose.


En 2142, la civilisation a été détruite par la guerre et la pollution mais les survivants qui maîtrisaient la technologie ont construit une ville où la nature est restituée : Ecoban. La seule énergie d'Ecoban provient de la pollution. Les habitants d'Ecoban envisagent de détruire ceux de Marr pour emmagasiner encore plus de produits polluants. Un seul homme se dresse contre Ecoban : il veut juste retrouver le bleu du ciel
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vendredi 26 octobre 2007

Le crépuscule du cycle des dieux

Et voilà, encore un cycle de Werber qui s’achève, avec Le Mystère des Dieux, troisième opus de la trilogie des dieux, faisant suite au cycle des anges, et clôturant l’aventure de Michael Pinson dans un final à la Jodorowsky sur fond musical de Clint Mansell.
Le mystère des dieuxAprès avoir rencontré Zeus au sommet de la montagne d'Aeden, Michael Pinson retrouve sa classe d'élèves dieux pour la partie finale. Ayant échoué à cet examen, il commet l'irréparable : tuer un autre élève dieu. Alors condamné à redevenir un mortel, le pire châtiment, il va connaître les affres d'une vie normale avec la perspective qu'offre le savoir divin. Pourtant, l'épreuve s'avère moins dure qu'il ne le redoutait. Sur Terre 18, il rencontre le grand amour et s'aperçoit que, même mortel, on peut changer beaucoup de choses dans l'univers. Michael Pinson ne pourra pourtant pas aller au bout de cette expérience nouvelle car l'appel d'Aeden résonne à nouveau. Son ami le professeur Edmond Wells et Aphrodite, la déesse de l'amour, l'appellent pour la dernière grande odyssée, celle qui le mènera au sommet de la deuxième montagne, jusqu'au Créateur. Il va connaître enfin le Grand Secret de l'Univers.

Au-dessus des hommes,
les Anges.
Au-dessus des Anges,
les Dieux.
Au-dessus des Dieux:
?
Malheureusement, à la fin de cette lecture, j’ai comme un gout fade dans la bouche. Le récit s’essouffle, l’imagination ne perce plus, et malgré de belles envolées, aucun élément ne parvient plus à me surprendre, l’action semblant se répéter encore et encore et encore. Le mystère des dieux est un ouvrage placé sous le signe de la répétition et de la mise en abyme, ce qui pourrait être très bien si « les muscles » auxquels il fait référence n’exécutaient pas rigoureusement les mêmes gestes que dans les deux premiers volumes de la trilogie, sans suspens, des mouvements répétant ou augmentant eux-mêmes des éléments déjà bien connus puisque déjà mainte fois évoqués dans les autres livres. Ça manque de punch, ça ne va pas assez loin, notamment lors de la « punition » de Michael, passage qui relance l’intérêt du livre, sans toutefois se démarquer suffisamment des autres écrits de l’auteur, et qui retombe trop vite à plat. D’ailleurs, la reproduction de l’histoire humaine est trop rigoureusement la même pour passionner, et en définitif, il m’est désagréable de le dire, mais je me suis ennuyé.

Comme du beurre étiré sur une tartine trop grande, ou un exposé universitaire trop long, il me semble que cette trilogie aurait pu être avantageusement être traité dans un seul ouvrage qui aurait clôturé le cycle des anges, et qui nous aurait évité une pénible relecture de l’histoire en trois tomes. Par ailleurs, je note que les passages de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu sont des redites, mais des redites de trop.
Une fois passé sur ce point, Le Mystère des Dieux souffre des autres défauts agaçant du cycle des dieux, compensés par quelques qualités indéniables, mais je n’énoncerai ni les uns ni les autres, vous les découvrirez si vous le lisez.

Voilà, c’est dommage. Il est probable que je ne relirai pas le cycle des dieux, pour me limiter aux autres œuvres, celles qui me faisaient et me font encore frémir.
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jeudi 25 octobre 2007

El Laberinto del Fauno

Ofelia et le fauneÇa faisait longtemps que je ne m’étais pas fait un petit visionnage de films. J’y ai donc remédié en me faisant une petite cure. Mais entre le médiocre Ghost Rider, le divertissant Le Pacte du sang, le « pas prise de tête » Deep Impact et le très très space A Scanner Darkly, il n’y a finalement que Le Labyrinthe de Pan qui m’a laissé une forte impression. El Laberinto del Fauno… un film que je voulais aller voir au ciné lors de sa sortie et qui m’avais finalement échappé pour je ne sais plus quelle raison. Curieux mélange de conte de fée et de film sur la seconde guerre mondiale ou s’entremêlent le merveilleux et le réel, le beau et le laid, l’innocence et le malfaisant, dans une expérience qui fait parfois penser a Alice se rendant de l’autre coté du miroir. Le scénario bien qu’hybridé par la toile de fond offert par l’Espagne de 1944 garde la ligne générale d’un conte, mais c’est surtout l’atmosphère qui se dégage du film ainsi que le jeu des acteurs qui fait de ce conte de fée horrifique une vraie réussite.


Espagne, 1944. Fin de la guerre civile.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter…
Le Labyrinthe de Pan a été présenté au festival de Cannes 2006 mais n'a pas été récompensé (ce qui de mon point de vue serait plutôt un gage de qualité quand on sait que la palme d'or 2006 est Le vent se lève, film certes intéressant, mais qui ne casse pas des briques.) Le film a par contre été récompensé par Trois Oscars en 2007 : meilleure photographie, meilleurs décors et meilleurs maquillages.
L'élégance du film de Guillermo del Toro ne réside pas seulement dans son refus d'accorder une toute-puissance à la fantaisie pure. Elle réside dans l'inspiration dont témoigne la beauté plastique du film et dans l'invention sidérante qu'expriment les silhouettes formidables et effrayantes qui le peuplent.
Le Monde, Jean-François Rauger.
Poster

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dimanche 21 octobre 2007

El Cant de la Sibil-la

Après les sonorités douces des Medievael Baebes, je vous propose de plonger dans la véritable musique ancienne, avec une pièce de musique religieuse. Pas de la musique grégorienne qui, à défaut de nous être tout à fait familière ne nous est en tout cas pas totalement étrangère non plus, et résonne des sonorités bien connues des églises d’occident. Non. Quelque chose de plus vieux et de plus étonnant.
Le chant de la Sybille est l’une de ces pièces de l’antiquité païenne récupérées par la chrétienté, une pièce liturgique chantée par une femme, une œuvre ou transparait un brassage culturel impressionnant, témoignant d’influences latine, catalane, byzantine, orientales, etc.… Il va sans dire que dans son évolution obscurantiste, l’Eglise tenta de faire disparaître ces chants. Elle y parvint presque. Presque.
Car cette tradition a subsisté à Palma de Mallorca, en Espagne dans le pays Catalan, en raison de son isolement insulaire. Au son mystique de la voix de Montserrat Figueras, je vous invite à écouter quelques extraits de El Cant de la Sibil-la.


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samedi 20 octobre 2007

.M(kv)le maudit...

Vous connaissez le .mkv ? Ce formidable format qui permet d’avoir un film de bonne qualité avec plusieurs sous-titrage au choix pour le même poids qu’un .avi basique aux sous-titres baveux parfois jaunâtres et souvent illisibles dès qu’on s’éloigne de l’écran ? Et bien il semble que la conjuration des imbéciles se ligue une fois encore contre le progrès, faisant de ce format le format maudit.

mkv

Les platines DVD ne les lisent pas, car bien que la question ait sans douté été envisagée, le format est bien trop pratique, et donc il est à proscrire absolument. Je pensais pourtant que la vindicte capitaliste s’en tiendrai là…

Et bien non. Vous connaissez les fonctions sur les *machin*Box (insérez le nom de votre fournisseur d’accès) qui permettent d’afficher sur votre TV les fichiers contenus sur votre ordinateur ? Et bah je ne sais pas pour vous, mais avec Free, ça ne fonctionne pas. VLC lit parfaitement le .mkv sur l’ordinateur, mais refuse obstinément d’envoyer l’image à la TV pour d’obscures raisons de compression vidéo.

A bas VLC, vive le matroska, et vive la révolution ! C’est la luuuteeee finaaaaleee …
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jeudi 18 octobre 2007

Chocolat chaud

Aujourd’hui, j’ai bu un chocolat chaud.
Ok, vous vous en foutez. Mais c’est très important les chocolats chauds ! Il n’y a rien de mieux quand il fait froid dehors, que de rentrer dans un café (non, pas plouf !) pour boire un bon chocolat chaud…

Quand on tape 'chocolat chaud' dans google on tombe sur des photos de jolies filles

Certains prophètes fous annoncent déjà l’Apocalypse et ses chutes de nécropoles, tandis que l’engourdissement gagne nombre de ceux qui à les entendre sont sensibles aux troubles dans la force. En fait on appelle ça l’automne, et étrangement, ça arrive assez régulièrement… genre tous les ans. Mais forcément, avec la chute de la température, c’est tout de suite plus flagrant. (Attention, Morigan parle météo, qu’est ce qu’il va nous sortir) Toujours est-il que je suis frappé de flémingite aigue, plongé que je suis en quasi permanence dans une torpeur oisive et procrastinatrice (Merci Bernard Werber, j’adore ce mot).

Voilà, tout ça pour dire que je n’ai rien à dire.
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dimanche 14 octobre 2007

Salva Nos

Ahaaaa ! Alors vous en redemandez ? Et bah en voilà. Cette fois ci, je vous propose quelques pistes venant de Salva Nos. Oui Paladin, j’ai ajouté Gaudete. Enjoy.

Gaudete

dimanche 7 octobre 2007

Mediæval Bæbes

Cette semaine, je me suis laissé bercer par les voix des The Mediæval Bæbes, ensemble vocal féminin de musique médiévale, qui chante en latin, moyen-anglais, français, italien, russe, gallois, gaélique, anglais moderne et cornique. Les chants sont accompagnés d'instruments anciens (mes préférés d’ailleurs) et parfois d'instruments contemporains. Les morceaux puisent dans la tradition musicale et poétique médiévale, des chansons populaires dont certaines très connues et souvent reprises.

Alors musique médiévale ? Certes non, ce sont des reprises et des adaptations, souvent réussie, mais qui n’ont pas pour vocation de faire de la reconstitution. Ce ne sont pas des morceaux de musique ancienne d'Hyperion. Mais qu’importe, les gouts et les couleurs ne se discutent pas, moi, je me laisse envouter par ces voix sublimes, et je vous propose donc une sélection tirée de Mirabilis.

Mediaeval Baebes

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vendredi 5 octobre 2007

Yume ?

Il m’est arrivé un truc inquiétant cette nuit.

J’ai rêvé que j’étais à la Fac, dans le cours de Stan, qui a commencé à me poser des questions sans queue ni tête, à la suite de quoi, je lui ai dit tout le bien que je pensais de lui. Vu que ça ne lui a pas particulièrement plu, il a répliqué en substance qu’il allait s’arranger pour que je n’ai pas mon année. Je lui ai dit qu’il n’avait qu’à faire ça, je m’en foutais, moi, j’allais faire un rapport au doyen. L’instant d’après, j’étais en face du doyen, et je déversais tous les points qui font de Stan une calamité, et lorsqu’il me demanda pourquoi j’avais pris son cours cette année, j’en ai profité pour lui parler des théories saugrenues de Fonkoua, qui en font un prof aussi peu valable que Stan.

Je me suis réveillé à peu près là… Mais c’est dingue ça : même quand je dors il me fout pas la paix ! Help !
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lundi 1 octobre 2007

MAJ : 2.3.2

Premier octobre, voili voilou, deux trois petites modifications par-ci par-là...

FAQComme me l’avais souligné Paladin il y a peu, ma section FAQ n’a pas été modifiée depuis presque le début, j’ai donc un peu remanié la page. Mon frangin a des envies de meurtre vu la tête du code, mais bon, ce n’est pas bien grave.

Livrotheque La livrotheque est l’autre mise à jour. Elle était disponible depuis quelques temps, mais là aussi j’ai un peu remanié les graphismes d’origine. Ya encore du travail, mais ça ressemble un peu plus à ce que j’avais envie d’en faire.

Voilà, n’hésitez pas à poster vos commentaires.

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