

Espagne, 1944. Fin de la guerre civile.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter…
Le Labyrinthe de Pan a été présenté au festival de Cannes 2006 mais n'a pas été récompensé (ce qui de mon point de vue serait plutôt un gage de qualité quand on sait que la palme d'or 2006 est Le vent se lève, film certes intéressant, mais qui ne casse pas des briques.) Le film a par contre été récompensé par Trois Oscars en 2007 : meilleure photographie, meilleurs décors et meilleurs maquillages.
L'élégance du film de Guillermo del Toro ne réside pas seulement dans son refus d'accorder une toute-puissance à la fantaisie pure. Elle réside dans l'inspiration dont témoigne la beauté plastique du film et dans l'invention sidérante qu'expriment les silhouettes formidables et effrayantes qui le peuplent.Le Monde, Jean-François Rauger.
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1 commentaire:
Ce film, c'est vraiment un conte de fées pour adultes, avec des "gentils innocents" et des "vilains méchants". Petits, on a été terrorisé par la sorcière dans Blanche-Neige, et maintenant c'est la créature du buffet qui nous épouvante. Le pire dans ce récit, c'est qu'on réalise que l'humain est pire que le monstre...
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