jeudi 25 octobre 2007

El Laberinto del Fauno

Ofelia et le fauneÇa faisait longtemps que je ne m’étais pas fait un petit visionnage de films. J’y ai donc remédié en me faisant une petite cure. Mais entre le médiocre Ghost Rider, le divertissant Le Pacte du sang, le « pas prise de tête » Deep Impact et le très très space A Scanner Darkly, il n’y a finalement que Le Labyrinthe de Pan qui m’a laissé une forte impression. El Laberinto del Fauno… un film que je voulais aller voir au ciné lors de sa sortie et qui m’avais finalement échappé pour je ne sais plus quelle raison. Curieux mélange de conte de fée et de film sur la seconde guerre mondiale ou s’entremêlent le merveilleux et le réel, le beau et le laid, l’innocence et le malfaisant, dans une expérience qui fait parfois penser a Alice se rendant de l’autre coté du miroir. Le scénario bien qu’hybridé par la toile de fond offert par l’Espagne de 1944 garde la ligne générale d’un conte, mais c’est surtout l’atmosphère qui se dégage du film ainsi que le jeu des acteurs qui fait de ce conte de fée horrifique une vraie réussite.


Espagne, 1944. Fin de la guerre civile.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter…
Le Labyrinthe de Pan a été présenté au festival de Cannes 2006 mais n'a pas été récompensé (ce qui de mon point de vue serait plutôt un gage de qualité quand on sait que la palme d'or 2006 est Le vent se lève, film certes intéressant, mais qui ne casse pas des briques.) Le film a par contre été récompensé par Trois Oscars en 2007 : meilleure photographie, meilleurs décors et meilleurs maquillages.
L'élégance du film de Guillermo del Toro ne réside pas seulement dans son refus d'accorder une toute-puissance à la fantaisie pure. Elle réside dans l'inspiration dont témoigne la beauté plastique du film et dans l'invention sidérante qu'expriment les silhouettes formidables et effrayantes qui le peuplent.
Le Monde, Jean-François Rauger.
Poster

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce film, c'est vraiment un conte de fées pour adultes, avec des "gentils innocents" et des "vilains méchants". Petits, on a été terrorisé par la sorcière dans Blanche-Neige, et maintenant c'est la créature du buffet qui nous épouvante. Le pire dans ce récit, c'est qu'on réalise que l'humain est pire que le monstre...