dimanche 27 avril 2008

Chronique des Vampires (suite)

Et voilà, je suis de retour. J’en profite donc pour sortir une petite news.

Aujourd’hui, je vais vous parler de la suite des Chroniques des Vampires d'Anne Rice, en tout cas ceux que j’ai lu, à savoir Le Voleur de Corps, Memnoch le Démon, et Armand le Vampire. La qualité de ces trois œuvres est très inégales, et de manière générale très inférieure aux trois premiers tomes (dont je parle ici), pour un certain nombre de raisons que je vais vous énumérer.

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Le Voleur de corps

Le Voleur de corps
Vampire impie, ne croyant ni en Dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été pendant des siècles un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts vivants. Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au cœur des jungles de néons de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille : redevenir mortel. Regarder le soleil en face. Regarder la mort en face. Impossible? Peut-être pas.. . C'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans aux caraïbes.
Des trois, c’est le meilleur, il est assez dynamique, l’histoire est sympatique, sous forme d’une aventure et d’une enquète, bref, cet ouvrage, bien qu’inferieur aux trois précédents ne manque pas de qualités. On peut déplorer le ton larmoyant de Lestat, mais l’ensemble est correct. C’est après que ça se gate.

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Memnoch le Démon

Memnoch le Démon
Vampire impie, ivre d'amour, de sensualité, de métaphysique, Lestat cherche dans les rues enneigées de New York Dora, une jeune prédicatrice aussi belle que charismatique. Fille d'un des gros bonnets de la drogue, elle est peut-être, n'ayons pas peur du mot, une... sainte. Déchiré entre ses appétits vampiriques et sa passion débordante pour la jeune femme, Lestat ne se préoccupe pas autant qu'il le devrait de cette étrange impression d'être observé. Et se trouve bientôt confronté aux adversaires les plus énigmatiques qu'il ait jamais connus.
Il m’a fallu longtemps pour le lire. Non pas qu’il soit long, bien qu’il le paraisse, mais il tire en longueur, surtout a partir du voyage de Lestat. Ce qui aurai pu et du être le sommet de l’aventure épique de ce personnage se transforme en pavé biblique répétitif et lourdement larmoyant, reprenant des éléments déjà vu milles fois sans apporter ni une once d’originalité, ni un quelconque intérêt. En fait, je trouve même que la cosmologie qui se dévoile est plutôt décevante. Bref, vous l’aurez compris, la mayonnaise n’a pas prise, je n’ai pas accroché avec cet ouvrage dont le début semblait pourtant prometteur. Dommage.

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Armand le Vampire

Armand le Vampire
Au chevet de Lestat, plongé dans un profond coma, David Talbot, l'archiviste du Talamasca, rencontre Armand, peut-être le plus mystérieux et sans conteste le plus séduisant des vampires. Il entreprend de lui faire raconter l'histoire de sa vie. Une histoire cruelle et flamboyante qui nous mène des steppes de la Russie à Constantinople et à la Venise de la renaissance, où il est recueilli par Marius, un peintre qui vit avec faste et dont il ignore qu'i s'agit d'un vampire. Mais Marius, dont le mode de vie et la tolérance suscitent la haine des autres vampires, sera brûlé sous les yeux d'Armand. Commence alors pour celui-ci une errance de plusieurs siècles qui le conduit à Londres, paris et enfin New-York, où grâce à deux enfants et à la magie de la musique, il pourra enfin entrevoir une forme de rédemption.
Peu de surprise dans cet ouvrage, Armand raconte sa vie à David Talbot, sa longue vie de vampire. Le livre est moins mauvais que Memnoch le démon, cependant, c’est dans cet ouvrage que ressort le plus l’un des éléments qui m'a déplu dans l’ensemble de la chronique. Les amours entre vampires. Il faut savoir que l’univers d’Ann Rice compte très peu de femmes, et qu’elles ne sont pas vraiment développées. Par conséquent, la grande majorité des vampires sont masculins, entretenant des relations plus ou moins intimes. En fait le rapprochement le plus parlant que je puisse faire, c’est que j’ai l’impression de lire un "yaoi". Alors si une fois de temps en temps, ça passe, tout le temps, c’est lourd. Je veux dire qu’en tant que mec, je sais pas si cela m’est spécifique, mais je suis incapable de trouver un homme beau, ou attirant, ou quoi que se soit de ce genre, ce qui fait que l’extase qu’ont ces vampires de type "toréador" à se contempler les uns les autres m’échappe totalement, étant donné que je suis dans l’incapacité totale dans ce genre de cas à m’identifier aux personnages, rupture qui me fait systématiquement décrocher du livre.

Voila, j'en reste donc à ma conclusion précédente, les trois premiers suffisent amplement, et en tout état de cause, on peut tout à fait se dispenser de Memnoch le démon.
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