Half-Life ²

Vous connaissez Half-Life ² ? Si ce n’est pas le cas, sachez que vous ne manquez rien. On lui a attribué des notes faramineuses, le nominant Jeu PC de l’année lors de sa sortie, meilleur FPS, j’en passe et des meilleures car la presse l’a globalement reçu très positivement et il a rarement été noté en dessous de 90 % de la note maximale. Du coup, bien que sceptique, j’ai voulu vérifier la qualité dudit soft.

Et bien la qualité, je la cherche toujours. On ne comprend rien du début à la fin, on ne fait que subir le déroulement d’une intrigue incompréhensible dont on se fiche éperdument, et en définitif, le scénario de Doom premier du nom est certainement plus captivant que celui de Half-Life ². Le système de changement d’armes est merdique, c’est-à-dire qu’on a mille fois trop d’armes, et qu’elles ne servent pas à grand chose, les ennemis sont toujours les mêmes, avec quelques variantes d’armement, bref, rien de bien passionnant. Graphiquement, c’est plutôt joli, il faut bien le reconnaître, et au niveau de la jouabilité, la prise en main est relativement bonne. Le problème, c’est qu’on s’ennuie vite, faute de motivation pour avancer. En plus, pour un leader charismatique connu de tous, Gordon Freeman ne prononce pas un mot, et ne fais qu’obéir aux injonctions des autres PNJ dont les voix française manquent de conviction. D’ailleurs, on ne comprend pas ce qu’on est censé faire, le scénario étant aussi flou qu’une pancarte noire dans le brouillard un soir sans lune. Gamekult déplore la passivité du personnage : « l'expérience vécue par le héros est plus celle d'un fugitif, soucieux de sauver sa peau et sans réelle influence sur le déroulement des événements, que celle du héros de la résistance qu'on cherche à nous vendre en début et fin d'aventure. » Et bien franchement, cela résume assez ma seule et unique impression au terme de ces quelques heures de jeu.

Graphismes 16/20

Les textures sont sympas, c’est bien mappé, même si les mappeurs sont sans aucun doutes de grand psychopathe, vu comment c’est labyrintesque. Quoi qu’il en soit, le rendu est joli, même si je trouve quand même le rendu bien plus plat que Doom³. Mention spéciale pour les niveaux qui se passent dans la tours.

Jouabilité 14/20

Si on passe sur le seul point noir des changements périlleux d’armes, on constate que le gameplay, malgré de nombreuses longueurs est relativement varié. Mais le jeu n’est pas immersif…

Durée de vie 12/20
15 chapitres, dont la majorité a fuir pour d’obscures raisons, puis a attaquer pour des raisons moins obscures mais tout aussi peu motivantes, c’est à la fois une taille raisonnable, et trop long en raison de l’ennui prodigué. Il y a des tas de bonnes idées dans ce jeu, mais elles sont abominablement sous exploitées.

Bande son 10/20
Les doublages sont merdiques, on ne se sent pas concerné du tout par ce que les PNJ ont a nous dire, le seul qui est crédible, c’est l’huile qu’on doit désosser a la fin. La musique, rarissime est mal intégrée en plus de ne servir strictement à rien. Les sons d’ambiances sont juste suffisant mais là encore, rien de folichon. C’est très dommage parce que j’accorde une grande importance à la bande son dans mon appréciation d’un jeu.

Scénario 8/20
On peut lire sur Jeuxvidéo.com « On attendait beaucoup plus du scénario de HL2. Peu conséquent, obscur et pas vraiment mis en avant, ce dernier laisse sur sa faim. » Mais on est loin du compte. Le scénario est tellement mal amené et tellement nébuleux qu’on eut préféré qu’il n’y en eut pas, parce que non seulement le peu de traces scénaristiques lâchées sporadiquement n’en disent pas assez, mais en plus le rendu final ne me donne aucunement envie d’en savoir plus.

Note Générale 11/20
Mon ordinateur n’aime pas ce jeu, ce qui m’a valu de nombreux bugs (alors que j’ai pas eu le moindre souci sur Doom³, mais voilà, chez id software, on sait programmer) donc je lui accorde le bénéfice du doute. Ceci dit, sans les trois derniers chapitres, le jeu n’aurai strictement aucun intérêt, et ces trois derniers chapitres peinent a faire remonter la note. A l’issue de cette expérience, une seule réaction : schift+suppr. Au revoir. J’y rejouerai peut-être plus tard sur une machine plus puissante, mais mon constat pour le moment est que ce jeu qui devait être le must du must est bien dépourvu de fun, en conséquence de quoi moi je retourne vers Doom³.