Guide du routard

Je traine cette news depuis quelques temps, et comme j’ai vu hier soir le dernier morceau (sans vilain jeu de mot) voici mon avis sur trois charmantes productions : Motel, Hostel et Hostel II, des films plein de poésie et d’amour de son prochain, juste comme je les aimes.

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Motel

En panne de voiture, David et Amy, un jeune couple au bord du divorce, se retrouvent obligés de passer la nuit dans un motel miteux éloigné de tout. Par hasard, ils découvrent des cassettes vidéo montrant plusieurs meurtres commis dans la chambre qu'ils occupent. Terrifiés par la réalité des scènes, David et Amy comprennent que s'ils ne font rien, ils seront très bientôt les stars du prochain film...
Face à l'horreur et aux cinéastes maniaques du motel, David et Amy ne peuvent compter que l'un sur l'autre pour survivre à ce qui risque fort d'être leur dernière nuit...

Allociné

On retrouve toutes les ficelles à la fois faciles et inévitables du genre, avec les gens tarés des «arrières pays reculés et éloignés de tout», mais bon, c’est un peu pour ce genre de truc qu’on regarde ce genre de films hein. Quoi qu’il en soit, même si le suspens ou le scénario renversant ne sont pas les atouts des films, on passe un moment agréable sans se poser trop de questions. Ah, et les âmes sensibles seront satisfaites, ce film n’est pas une boucherie, et joue plus sur la panique et la situation glauque que sur une quelconque utilisation du gore. Ce n’est en revanche pas le cas des deux suivants sur la liste.

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Hostel

Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...
Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...

Allociné

Je ne pouvais pas décemment passer à coté de ce film dont j’avais tant entendu parler, signé par un certain Eli Roth et produit rien moins que par Quentin Tarantino himeself. Rien a voir ici avec Motel, on se retrouve avec trois jeunes gens en quête de filles au travers de l’Europe, ce qui nous mène dans une Slovaquie aussi caricaturale que vous pouvez vous l’imaginer, mais ça, c’est la ficelle «arrières pays reculés et éloignés de tout» dont je parlais tout à l’heure.
Niveau gore, effectivement, ça saigne pas mal, mais en l’absence de scène révoltante ou choquante, ça reste finalement assez soft (mais après irréversible, un film dont je ne conseille la visualisation à personne et dont je parlerai peut-être dans une news ultérieure, peu de films parviennent à me heurter). C’est d’autant plus soft que le film est assez long à se lancer (la première scène croustillante se situe a la 32e minute) et que le développement reste assez sommaire. Ceci dit, une fois lancé, ça tourne correctement, et on finit (quand comme moi ce n’étais pas le cas au début) par accrocher au personnage principal. Au final, un bon petit film de massacre bien sympathique.

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Hostel – Chapitre II

Alors qu'elles sont en vacances en Europe, Beth, Lorna et Whitney, trois jeunes Américaines, rencontrent une superbe femme. Celle-ci se propose de leur faire découvrir pour un week-end un établissement de cure où elles pourront se reposer et s'amuser.Attirées par cette offre, les trois jeunes femmes la suivent et tombent dans son piège.Livrées à de riches clients associant l'horreur au plaisir, les trois jeunes femmes vont vivre un cauchemar absolu...

Allociné

our ceux qui n’auraient pas eu leur dose avec le premier, Hostel Chapitre II est là pour vous. Ce second opus se place juste après le premier (naaan, sans dec) mais je ne sais pas si on peut vraiment parler de suite. Voir le premier n’est absolument pas nécessaire pour le regarder (mais je pense que l’avoir vu contribue largement à une bonne immersion) et de toute façon, on en a un rapide résumé, ainsi que sa conclusion. Bref.
Esthétiquement ce deuxième chapitre est plus attrayant que le premier, je note au passage que la scène de « la comtesse » est particulièrement réussie. Pour le reste, on a le droit aux mêmes genres de coups que dans le premier, mais avec un standing financier un peu plus élevé. Le final est assez attendu, mais la forme de cette conclusion à la Tarantino peut laisser un gout un peu trop léger dans la bouche, même s’il n’est pas déplaisant.

Voilà, c’était tout pour cette fois. Si vous aimez les films hororifiques, courrez les voir car ils valent le coup, sinon, passez votre chemin.

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