vendredi 1 août 2008

Adaptations

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, du moins, ça a toujours été plus ou moins ma manière de fonctionner. Ceci dit, un mois sans nouvelles, ce fut un peu long, même si après l’annonce de Diablo III, il fallait bien ça pour encaisser la nouvelle.

Et bien aujourd’hui, je vais vous parler de mes appréciations de deux films que j’ai vu il y a pas très longtemps, à savoir Hitman et Alien Vs Predator Requiem.
Pourquoi ces deux là ? Et bien parce qu’ils sont sortis ya pas très longtemps, et que ce sont tout deux des licences venant du monde du jeu vidéo (même si Alien vs Predator c'est en fait deux license cinématographiques rassemblées dans une License de jeu vidéo ensuite adaptée au cinéma…)

Hitman

Hitman
Crâne rasé, code barre tatoué sur la nuque, costume noir, chemise blanche et cravate rouge : l'agent 47 est le plus mystérieux et le plus insaisissable des tueurs professionnels. Réputé pour la minutie avec laquelle il va jusqu'au bout de ses missions, il obéit toujours à un protocole strict : extrême vigilance, extrême discrétion et extrême soin apporté à l'exécution de ses contrats. Patience et détermination sont ses deux armes de prédilection. Rien ne l'arrête. Sa signature : l'absence de preuves. Sa spécialité : disparaître sitôt sa mission accomplie. Un vrai fantôme, obligé de se découvrir le jour où Belicoff, candidat aux élections russes, lui tend un piège. Avec Interpol, les services secrets russes et trois tueurs de sa propre agence à ses trousses, l'agent 47 est contraint de briser son propre protocole pour mener à bien sa mission...
Allociné
Je vais donc commencer par Hitman, parce qu’il est regardable lui. Je me garde le meilleur (la critique de la daube requiem) pour la fin. Bon alors Hitman, je vous le dis tout de suite, ça casse pas des briques comme film hein, c’est juste un bon divertissement pas prise de tête, avec quelques scènes assez spectaculaires, mais rien de bien exceptionnel. Rien de décevant non plus d’ailleurs, ce qui fait qu’on passe un bon moment en regardant ce film. Pour ce qui est de la qualité de l’adaptation par rapport au jeu, je serai bien incapable d’en parler, n’ayant pas joué au soft d’Eidos. Je sais juste qu’il y a un sympathique clin d’œil au jeu car a un moment, notre tueur à gage entre en fracas dans une chambre ou deux personnes sont en train de jouer à Hitman… Bref, un petit film à regarder si l’on n’a rien sous la main, et qu’on à pas envie de se prendre la tête.

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Alien Vs Predator Requiem

Alien Versus Predator Requiem
Les deux plus mythiques franchises de la science fiction, Aliens et Predator, reprennent leur combat sans merci. Cette fois, il sera impossible de leur échapper, leur terrain de chasse étant... la Terre.

Allociné
Autant le premier était un divertissement sympa, autant ce deuxième opus est juste navrant d’un bout à l’autre. Rien ne semble pouvoir sauver cette production. Et pourtant, ça aurait été possible, au vu des quelques bonnes idées qu’il y avait dedans. Mais non, c’est en définitif une daube. Pourquoi ? D’abord parce qu’on nous ressert une surdose de clichés tellement usés et fatigués que ça en deviens fatiguant : le petit djeunz amerlock persécuté par des quater back cons comme leurs pieds (lesquels finiront bien entendu massacrés), son frère le repris de justice repenti qui veut sauver le monde entier (au moins), la blondasse qui préfèrera finalement le petit djeunz aux deux deux débiles suscités (preuve que c’est bien de la science fiction) le tout dans une ville qui pue la gentille petite Amérique de sitcom.


Le repris de justice repenti (au fond) et son pote le shérif...

Que les aliens dévastent tout ça est certes un soulagement, mais le problème c’est que les mouvements de caméras sont très chiants, qu’on ne voit rien la plupart du temps, à part la gueule enfariné des quelques spécimens de mamifères agaçants que je viens d’évoquer, et dont on souhaite la mort d’un bout à l’autre de l’éprouvante épreuve que constitue ce film. Et ça ne s’arrête pas là, on a aussi une petite louche de théorie de la conspiration, une pincée de « on nous cache tout » mais le tout dans une enveloppe tellement grossière que c’en est juste pathétique.


La blonde et le livreur de pizza... je crois... de toute façon on s'en fout...

L’usage des clichés, c’est très bien, c’est très pratique, et j’approuve tout à fait leur usage. Mais si on en met, c’est justement pour ne pas insister lourdement dessus. Ici cadre met dix plombes à se planter alors qu’on à tout de suite compris de quoi il retourne. Surtout que si on regarde Alien vs Predator, ce n’est pas pour regarder les malheur d’un pauvre type et des quelques spécimens qui gravitent autour. On veut de l’action, du spectacle, et surtout, des aliens et des predators. Or il se trouve qu’on les voit très peu, très fugitivement, et que même le combat final est bâclé en plus d’être honteusement interrompue de la façon la plus triviale qui soit.

Bref, cette daube est catastrophique, et pourtant je ne suis pas difficile niveau film de science fiction et d’épouvante, mais ya quand même un minimum.
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