jeudi 3 septembre 2009

Morigan à l'IUT

Ayant envoyé la version bêta 5 de mon Mémoire de Master à mon directeur et doyen, j’ai deux minutes pour souffler, et notamment vous faire part, que cela vous plaise ou non, des derniers rebondissements fantabuleux et intéressantesques de mon cursus universitaire.


InfocomMais remontons de quelques jours dans le temps.
Le 31 août, alors que je m’échinais à rédiger une conclusion, (exercice que j’ai toujours trouvé pénible étant donné qu’arrivé à ce stade, j’ai dit tous ce que j’avais à dire et ne trouve guère d’intérêt à le répéter ou à ouvrir la réflexion… bref) Mymy m’a annoncé une grave nouvelle : les inscriptions à l’IUT seraient encore pire qu’à feu l’UMB… Si !


C’est donc avec une certaine appréhension mêlée de résignation que je me présentais le lendemain (et donc le premier septembre pour ceusse qui auraient suivi) dans le hall du campus, afin de déposer les papiers demandés. Curieusement, je trouvais l’ambiance plutôt détendue, presque agréable. Première file d’attente, seconde, troisième, aucun nuage à l’horizon, du moins jusqu'à ce que je m’en aille chercher l’ultime pièce du dossier : la carte étudiant.


Mais voilà, serveur en panne, nouveau système hors service, résultat des courses, je vais alors attendre deux heures dans un couloir (armé fort heureusement d'un bon bouquin amené pour l'occasion) qu’une solution autre que le report de l’acquisition du morceau de plastique se présente. Et elle finit par survenir : la préposée aux cartes étudiant nous informe que ça ne marche toujours pas, mais qu’au campus central, il semble que cela fonctionne, et que nous pouvons donc tenter là bas. Je me dirige donc vers l’ULP, lorgnant l’heure avec appréhension, car, second bonheur, j’avais ambitionné de passer voir mon directeur afin d’obtenir son avis sur les corrections à apporter à mon mémoire. Je me retrouve donc dans un bâtiment devant lequel je suis passé cent fois, mais dont je ne connais rien, à chercher la scolarité.


Je la trouve, et étonnamment, on me confie rapidement l’objet de ma quête, et je me dirige alors vers la sortie, avec la satisfaction d’avoir encore le temps de passer à l’UFR des lettres. Las, j’entends alors de lourds pas derrière moi. C’est l’un des préposés qui court après moi : il n’a pas validé ma carte, celle-ci est donc inutilisable en l'état, il faut refaire la carte. Retour au bureau de la scolarité, pour réimprimer la carte, avec succès cette fois ci.


Résultat, trois heures pour obtenir l'objet, ce qui ne devrait en principe pas prendre plus d’une demi heure en comptant large, mais j’ai ma carte, ainsi que ma carte culture, et j’ai même pu aller voir mon directeur. Finalement, cette inscription fut chaotique, mais n’est pas, et de loin, la pire que la fac m’ait fait endurer.
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