Adapter un livre n’est jamais chose aisée, et adapter un best-seller est d’autant plus ardu que les attentes et les espoirs qui y sont placés sont importants. Ayant adoré la trilogie de Stieg Larson, mes exigences envers la version cinématographique de Niels Arden Oplev étaient élevées, et je dois dire que je n’ai pas été déçu par ce film une seule seconde.
Le choix des acteurs tout d’abord est toujours un point délicat. Lorsqu’on lit, on se fait une image des protagonistes, même moi qui ne suis absolument pas physionomiste. Alors il est vrai que les personnages de Michael Blomkvist ou d’Erika Berger peuvent dérouter, mais cette impression disparait très vite, et par ailleurs, Noomi Rapace campe une Lisbeth Salander si convaincante que l’on plonge totalement dans le film.
Le choix du choix ensuite, car on ne peut reproduire en 2h30 l’intégralité d’un roman aussi complet que Millénium. Et bien ici, ça passe tout seul, les quelques ellipses et passages éclipsés sont astucieusement retirés sans enlever quoi que se soit à l’intrigue. Une aventure omise par ci, une investigation suggérée plutôt que montrée par là, et le tour est joué.
L’ambiance et l’intrigue sont eux aussi au rendez vous, on suit le film comme le roman, chapitre par chapitre, et chaque étapes clef trouve sa place. Bien entendu, ayant lu le livre, je n’ai pas eu le droit au suspens, mais même en sachant ce qui allait se passer, je n’en ai pas moins suivi l’action avec fébrilité.

J’ai pu lire dans les commentaires de nombreux spectateurs un certain rejet face aux scènes de violences et de viol. Pour ce qui est des scènes de violences, elles sont reproduites sans surenchère d’aucune sorte, ce qui leur donne un aspect de réalisme effrayant mais parfaitement approprié. Quand aux scènes de viol, le film nous en épargne beaucoup et suggère pour l’essentiel. Le message passe encore une fois sans en rajouter, mais le film ne pouvait décemment couper un évènement certes révoltant, mais dont le thème se trouve au cœur de la trilogie.
Bref, un bon film et une très bonne adaptation (et non l’inverse cependant) que je conseille vivement à ceux qui auraient la flemme de lire le livre. Mais je vous préviens : à la fin de ce film, on n’espère qu’une chose, c’est de voir la suite. Mais oh ? Que vois-je ?
Synopsis : Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur une disparition non élucidée, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que La famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets.
Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...Allociné
Le choix des acteurs tout d’abord est toujours un point délicat. Lorsqu’on lit, on se fait une image des protagonistes, même moi qui ne suis absolument pas physionomiste. Alors il est vrai que les personnages de Michael Blomkvist ou d’Erika Berger peuvent dérouter, mais cette impression disparait très vite, et par ailleurs, Noomi Rapace campe une Lisbeth Salander si convaincante que l’on plonge totalement dans le film.Le choix du choix ensuite, car on ne peut reproduire en 2h30 l’intégralité d’un roman aussi complet que Millénium. Et bien ici, ça passe tout seul, les quelques ellipses et passages éclipsés sont astucieusement retirés sans enlever quoi que se soit à l’intrigue. Une aventure omise par ci, une investigation suggérée plutôt que montrée par là, et le tour est joué.
L’ambiance et l’intrigue sont eux aussi au rendez vous, on suit le film comme le roman, chapitre par chapitre, et chaque étapes clef trouve sa place. Bien entendu, ayant lu le livre, je n’ai pas eu le droit au suspens, mais même en sachant ce qui allait se passer, je n’en ai pas moins suivi l’action avec fébrilité.

J’ai pu lire dans les commentaires de nombreux spectateurs un certain rejet face aux scènes de violences et de viol. Pour ce qui est des scènes de violences, elles sont reproduites sans surenchère d’aucune sorte, ce qui leur donne un aspect de réalisme effrayant mais parfaitement approprié. Quand aux scènes de viol, le film nous en épargne beaucoup et suggère pour l’essentiel. Le message passe encore une fois sans en rajouter, mais le film ne pouvait décemment couper un évènement certes révoltant, mais dont le thème se trouve au cœur de la trilogie.
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Bref, un bon film et une très bonne adaptation (et non l’inverse cependant) que je conseille vivement à ceux qui auraient la flemme de lire le livre. Mais je vous préviens : à la fin de ce film, on n’espère qu’une chose, c’est de voir la suite. Mais oh ? Que vois-je ?
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Oui, mais voilà, pour utiliser cette fonction, il faut se rendre à un guichet de la CTS afin d’en faire l’activation, mais aussi pour s’acquitter du prix de l’abonnement associé. Dans mon cas, l’abonnement étudiant. Je décidais donc de profiter de mon jour de rentrée, le 3 septembre, pour me rendre un peu avant 9h à l’Agora des étudiants, où l’on trouve généralement un guichet. Las, celui-ci n’ouvrait qu’à 9h30, or, il me fallait absolument être dans un autre campus à 10h, le temps risquait donc de me manquer.
N’ayant rien de mieux à faire des vingt minutes dont je disposais, je remplissais les fastidieux formulaires nécessaires à l’activation dudit titre, tout en surveillant l’heure, prêt à partir passé ce délai, et guettant de l’œil la venue de la préposée. Elle finit par arriver, et me signala que j’étais là trop tôt. Ma patience fut alors récompensée, car, ayant fini d’organiser son plan de travail, et se trouvant alors probablement désœuvrée, elle se proposa aimablement de s’occuper de mon titre avant même l’ouverture, ce qui me permi d’être dans les temps.
Mais remontons de quelques jours dans le temps.

On ne pourra guère me taxer de faire l’apologie des monopoles, ni du capitalisme barbare et encore mois d’être un pro-américain invétéré. Cependant, avant de crier au loup, je voudrais faire remarquer que pour ma part, je trouve les services rendus par Google en général, et de Google books en particulier sont 

















Le conseil constitutionnel a réaffirmer que la